Bonjour et bienvenue sur la partie Blog de ce site !
C'est sur cette page que je vais vous partager un bout de notre vie de maman et d'enfant.
N'hésitez pas à revenir de temps en temps pour lire les nouveaux articles !
Qui suis-je ?
Je m'appelle Esther et ai l'immense plaisir d'être la maman d'Alexander né en 2014. C'est avec joie que je partagerai ici notre quotidien, nos rencontres, nos découvertes, nos coups de cœur mais aussi des choses importantes dans la vie.
Nous avons la chance de vivre à la campagne et de pratiquer l'instruction en famille.
Voici un magnifique témoignage écrit par la maman de Vaiana qui nous fait l'honneur de partager son expérience avec sa fille. Pour complément d'information, Vaiana, sa sœur et sa maman habitent sous les tropiques. (octobre 2024)
Vaiana, 11ans, née à domicile, n’a jamais connu ni maternité, ni lait artificiel, ni crèche, ni nounou, ni école (jusqu’à maintenant)!
Restée scotchée à sa mère pendant toute la petite enfance, allaitée jusqu’à ses 3 ans, portée en écharpe contre sa maman à toute heure de la journée, elle n’a pas connu non plus la poussette. Laissée libre de ses mouvements, elle a appris, laissée libre de ses actes, elle a appris, laissée libre de ses décisions elle a appris! Tout en étant bien entendu dans un cadre sécurisant et ferme, à l’écoute de ses besoins et accueillant ses émotions. Je n’ai jamais eu besoin d’user de répression, de punitions, de chantage. Je lui ai appris la responsabilité. J’en ai essuyé des remontrances! Sur l’allaitement long, sur notre « fusion malsaine », sur ses pleurs de « caprice » sans punition, sur l’absence d’interdiction, sur l’absence de privation… Je n’ai toujours écouté que ma petite voix, une main de fer dans un gant de velours! « Oui tu pleures, tu veux, j’accueille ton désespoir, je suis là pour ça, mais malheureusement ce n’est pas possible et ce que tu ressens c’est de la frustration, je comprends que ce soit difficile pour toi, et il faudra un peu patienter » à chaque âge j’ai eu le rôle de contenant et même encore maintenant. On m’avait dit qu’elle serait acariâtre et associable, elle avait 5mois, on m’avait dit que ce serait une enfant ingérable, et capricieuse… je n’ai encore écouté que ma petite voix, et tout ce que j’apprenais, comme si j’étais en formation ! À 3 ans, pas d’école! À 5ans elle a appris à lire sur sa volonté seule, et en 3 mois elle lisait couramment et comprenait ce qu’elle lisait. À 6ans elle était capable de comprendre des consignes d’exercices sans aide… bref les fonctions exécutives dont parle Céline Alvarez étaient acquises, et elle savait apprendre seule. J’ai beaucoup laissé faire sous le regard désapprobateur de beaucoup de monde, que ce soit des passants sur la plage alors que mes filles étaient à 3m de haut dans les arbres ou en acrobatie dans le caddie au supermarché , sous les réflexions de l’entourage sur ma façon de considérer mes enfants et de les laisser expérimenter. Mon laisser faire s’apparentait à du laxisme, or il faut comprendre la différence entre permission et laxisme! Je les ai simplement laissé explorer le monde et leur limite à chacune en faisant office de para - chute. Je n’étais pas sur la plage avec les copines à papoter, les enfants parqués sous nos yeux, j’étais sous les arbres à les encourager mais les yeux et les bras grands ouverts. Je n’étais pas à partir faire du shopping, je partais à la rivière ou en randotrail ou en bivouac ou autre, pourvu que ce soit dans la nature. Et nous avons eu tant de temps pour discuter du monde, de philosophie, d’histoire, de biodiversité et de géologie, des enfants dans le monde, de la guerre et de la famine dans le monde, des gens malheureux dans le monde et de ce qu’elles avaient elles, de la société, de l’évolution, de la vieille histoire du monde! Elles ont bénéficié de tout leur pouvoir personnel, elles sont devenues autonomes et responsables! Elles ont rencontré plein de gens extérieurs à chacune de nos sorties, quotidiennes, loisirs, pédagogiques avec les familles ief, tout le temps partout! Alors à tous qui m’avez juré qu’un enfant doit aller à l’école pour son équilibre et pour être sociable, sachez que je me marre…. Ma Ginette d’amour de 11 ans à peine vient de faire sa 1ère rentrée de sa vie au collège, rien de ce qu’elle ne connaît devient son quotidien! Uniforme, règlement, assise en cours, sac à dos, cantine… ses repères sont complètement chamboulés et pourtant, elle s’est faite une copine dès le 1er jour, et au bout d’une semaine, elle reçoit des invitations, et elle va boire des coups (😂) à la cafet du collège avec « les filles »! Un peu rebelle et nostalgique de l’ief, elle est bien à l’aise dans son nouvel environnement et me raconte sa journée en détail quand je vais la récupérer. Pour ceux et celles qui imaginent qu’un enfant non scolarisé sort de sa caverne, sachez que c’est tout l’inverse, il arrive justement de l’extérieur, de la vraie vie et de la société qui vit en dehors des murs de l’école. Il a appris autrement.. autre chose en plus des apprentissages académiques… il a appris la vraie vie et la vraie interaction avec les sapiens! Ils ont appris à être autonome puisqu’ils sont très libres, ils ont un grand pouvoir personnel et prennent beaucoup d’initiatives! Chaque soir je n’ai rien à dire rien à faire pour la préparation de son sac, la préparation de son uniforme, ses affaires de sport…. Chaque matin je n’ai rien à dire concernant l’heure de réveil, sa préparation… elle est prête 10min avant de partir, je n’ai plus qu’à la coiffer! Pour ceux et celles qui disaient qu’un enfant non scolarisé ne saura jamais respecter des horaires… lol! Juste pour dire que la sacro sainte socialisation dont parlent toute sorte de spécialistes, entre pédiatres, pédagogues, psychologues pédopsy, tous sont bel et bien à côté de la plaque quand ils dénoncent l’ief, comme quoi, tant que l’on n’a pas vécu… on ne peut pas juger malgré des années d’études… Voilà c’est très dommage que le gouvernement nous emmerdent avec ça et que l’image dans la tête des gens soient si peu reluisante, j’ai arrêté à contre cœur à cause de notre cher État et à cause du papa.
On a fait l’IEF (Instruction en famille) avec le fiston depuis le tout début, et il a fait sa première rentrée scolaire cette année à 15 ans en seconde.
On a commencé du temps où l’instruction n’était obligatoire qu’à partir de 6 ans et les contrôles moins contraignants : mais les réactions de l’entourage et de la famille ont été plus que sceptiques au départ. Surtout que L. ne parlait toujours pas à 3 ans (il avait un développement très atypique, ce qui était une des raisons pour lesquelles je n’avais pas spécialement envie de l’envoyer en maternelle à ce moment), donc on nous a prédit les pires catastrophes, qu’il ne parlerait et n’écrirait jamais, qu’il serait complètement asocial, etc.
Enfin bref : niveau méthodologie on a souvent changé notre fusil d’épaule, depuis l’unschooling total jusqu’à ses 7 ans je dirais, puis des périodes + formelles. Tous les ans je faisais autrement, en gros, avec un loustic pas toujours réceptif à certaines choses et qui même avec de la bonne volonté butait parfois sur des trucs complètement basiques alors qu’à côté il comprenait en un clin d’œil des choses beaucoup + complexes.
À partir du niveau collège on a commencé à se rapprocher du programme de l’EN, mais en gardant la souplesse de l’IEF : on a parfois bouclé le programme d’un cycle complet en 6 mois dans une matière, ou inversé complètement l’ordre des notions, ou repoussé parfois certaines de 2 ou 3 ans car il n’était pas prêt.
L’année de sa « 5e », on a beaucoup joué. On éprouvait une lassitude du côté scolaire tous les deux, et il pensait être nul en maths. On a regardé des chaînes YT extraordinaires, on a bricolé, on a parlé 4e dimension, on a construit une intelligence artificielle en papier… J’ai fabriqué des tonnes de jeux. Et on a vécu un contrôle fabuleux avec des profs et un inspecteur ravis de tout ce qu’on leur montrait. C’était une année pour « réenchanter » l’IEF et ensuite on a pu se remettre dans le bain du programme de l’ÉN.
Au niveau sociabilité (la fameuse), il n’a jamais été du genre à avoir plein de copains, juste quelques-uns. Il a toujours été très bien tout seul, et ces dernières années, covid aidant, il était devenu franchement un geek plutôt asocial avec les enfants de son âge (ça a toujours été avec les adultes). Et jusqu’à il y a encore moins d’un an il répétait à qui voulait l’entendre qu’il n’irait jamais à l’école parce que c’était nul (pourtant je ne l’avais jamais braqué contre, et son meilleur ami de l’époque a toujours été scolarisé : on ne restait pas du tout dans une bulle IEF). Ce n’était pas le roi de la nuance dans ses prises de position.
Honnêtement il y a plein de moment où j’ai douté à mort, je me disais qu’il n’arriverait jamais à s’intégrer nulle part, je me demandais ce qu’il deviendrait plus tard (sachant que ce n’est pas un manuel ni un artiste).
On n’a jamais bossé + que 2 ou 3h par jour, quasiment jamais le matin. Il n’a jamais eu de contraintes horaires pour le lever ou le coucher. Depuis janvier 2022 je suis en covid long, donc très fatiguée, brouillard mental, douleurs, etc. L’IEF était devenue compliquée, et c’était L. qui me rappelait de le faire bosser. Il est devenu très autonome à ce moment-là de manière générale (il l’était déjà pour les choses qui l’intéressaient comme l’informatique).
À la dernière inspection en février dernier, on a reçu un avis positif pour continuer mais l’inspecteur nous a quand même conseillé d’aller aux portes ouvertes des lycées et d’y réfléchir. Très rapidement, il a décidé de tenter le lycée à la rentrée suivante. Il y en avait un qui ouvrait à 5km de chez son père et il préférait y aller plutôt que près de chez moi. En attendant il a bossé (souvent sans moi) pour le brevet. Comme jusque-là il avait fait norvégien en 2nde langue (en autonomie avec des applis) et qu’au nouveau lycée il n’y avait le choix qu’entre allemand et espagnol, il s’est mis à l’espagnol en avril, moitié en autonomie et moitié avec moi (j’avais quelques souvenirs). Il s’est entraîné à prendre des notes avec des vidéos de profs sur youtube car il ne l’avait jamais fait jusque-là. Il a couru et fait du vélo tous les jours pour gagner en endurance (il n’avait quasiment jamais fait de sport). Il a aussi commencé à s’emm…, ce qui était nouveau, et je l’ai laissé sans chercher à l’aider. Déjà j’étais HS, et puis je me disais qu’il apprécierait d’autant plus d’être occupé à la rentrée. Il est parti chez son père plutôt confiant au niveau scolaire pour la plupart des matières (il avait eu son brevet en ratant la mention TB d’un cheveu), mais assez angoissé à l’idée d’être dans une classe de 35 élèves toute la journée, en pensant que s’il arrivait à s’entendre à peu près bien avec un camarade pour le boulot ça serait le maximum.
Perso je n’ai pas stressé car j’étais trop fatiguée pour ça, mais si j’avais été dans mon état normal je n’aurais pas dormi les 6 mois avant la rentrée tellement j’aurais eu peur que ça se passe mal, qu’il joue son côté « j’aime bien être différent des autres quitte à raconter n’importe quoi » ou « de toute façon ça c’est nul et puis voilà », que pour le travail en groupe ça allait être l’enfer… J’avais des connaissances dont la scolarisation tardive (au collège souvent) de leurs enfants s’était super bien passée mais je ne pensais pas que ce serait son cas à lui.
Et donc bref, vous l’aurez deviné, tout roule pour le moment. Il s’est fait un pote dès le 2e jour, il est super bien intégré dans sa classe. Il adore ses profs, le proviseur, les surveillants, la CPE, la cantine (lui qui était la plupart du temps mr riz/pâtes à la maison)… Il a des résultats et des appréciations d’enfer partout, y compris en espagnol (il a eu les félicitations au conseil de classe au premier trimestre avec un bulletin comme je n’en ai jamais vu). Il participe à fond dans toutes les matières et le prof de Français est particulièrement content… alors qu’ils ont fait un trimestre surtout consacré à la poésie et que moi j’ai jamais réussi à lui faire pondre la moindre phrase à propos de poésie, qu’il trouvait ça débile, qu’il n’avait jamais appris un poème de sa vie, qu’il était hermétique à la moindre règle de grammaire (« c’est pas logique ! »). etc. J’ai aussi passé des années à me battre pour qu’il fasse des phrases complètes quand il répondait à une question… et maintenant il essaye de faire des phrases élégantes dans ses devoirs de science, il traque les répétitions… C’est trop drôle...
Il avait une écriture atroce : pareil, j’ai dû batailler pour qu’il harmonise un peu ses lettres (le « s » ou le « r » en cursif au milieu des lettres bâtons c’était illisible), il écrivait de travers, il était incapable de faire un devoir sans rajouter des blagues ou des petits dessins (on effaçait tout ça avant les inspections lol). Maintenant il a des cahiers hyper soignés et bien présentés. (Il rajoute toujours des blagues pour un de ses profs qui apprécie ce genre d’humour ^^). Enfin vous voyez le genre, ce n’est plus le même.
Ah, aussi il est au top en anglais, sa prof est complètement fan et lui suggère une carrière littéraire, le remercie (littéralement, elle l’écrit sur ses copies) à chaque devoir… Alors qu’il n’a jamais pris un cours d’anglais de sa vie, qu’il a appris tout seul, d’abord en jouant à minecraft, puis en regardant des vidéos de programmation, puis en cherchant des infos, etc. Ça c’est pour le côté unschooling 😉
Il se lève à 6h30 du matin, il prend le bus pour aller au lycée, il est demi-pensionnaire… Il a jamais eu un retard ou une panne d’oreiller. Pas besoin d’être derrière lui pour quoi que ce soit, il est complètement autonome et n’a jamais rendu un devoir en retard. Son prof principal (c’est le prof d’HG et d’EMC, qui sont pourtant des matières dont il n’est pas spécialement fan) a dit que de ne pas avoir été au collège lui gardait une certaine naïveté (au sens positif du terme) qu'il fallait essayer de garder, et qu'il était l'un des moteurs de la classe.
J’espère que ce témoignage peut redonner un peu de confiance à ceux qui auraient des moments de doute, et Dieu sait que j’en ai eu beaucoup ces dernières années.
L’unschooling, même s’il peut être partiel, seulement pour une matière, ça peut fonctionner super bien. Ce n’est pas parce que vous avez du mal avec votre enfant à un instant T que 6 mois plus tard il ne fera pas des étincelles, éventuellement avec quelqu’un d’autre. Peut-être que certains parmi vous regrettent parfois de s’être lancés dans l’IEF parce que vous avez l’impression que votre enfant ne pourra jamais aller à l’école et qu’à un moment vous aurez envie qu’il y aille, ou que les aléas de la vie feront qu’il faudra changer de façon de faire… Mais vous aurez peut-être une sacrée bonne surprise si ce moment doit venir. Ce n’est pas parce qu’avec vous votre enfant est renfermé et asocial qu’il le sera ailleurs, ou parce qu’il n’a jamais eu l’habitude de se lever tôt, de travailler le matin, de respecter des tonnes de consignes, de travailler en groupe… que ça lui posera forcément problème s’il doit le faire un jour.
Bref, je suis très contente que l’IEF soit finie mais je ne regrette absolument rien : il a pu évoluer à peu près à son rythme pendant ses 15 premières années, passer des heures à apprendre ce qui l’intéressait, entretenir sa curiosité, et ensuite prendre lui-même la décision de tenter l’aventure scolaire et en être finalement ravi. Moi je me suis éclatée les 13 premières années (en comptant à partir de sa naissance), c’était super de le voir se relever parfois à minuit pour réfléchir à un problème de maths, j’ai appris plein de choses en même temps que lui.
Bref, je vous souhaite à tout de belles périodes d’IEF et faites confiance à vos enfants 🙂
. Pour cette cinquième année d'instruction en famille et ce troisième contrôle académique, nous sommes ressortis comblés !
Explications :
Nous avons eu notre dernier contrôle en décembre 2021 en début d'année CE1. Cela c'était très bien passé, nous avions eu la même inspectrice que lors de notre premier contrôle, Alexander avait fait des exercices avec la conseillère pédagogique et on nous avait fait quelques remarques sur ce qui pouvait être amélioré.
Cette année le contrôle a également eu lieu dans un lycée (pas le même que les deux précédentes fois) et nous avons eu un inspecteur que nous ne connaissions pas. Nous avons cependant rencontré notre inspectrice précédente dans les couloirs du lycée et elles s'est souvenue d'Alexander et l'a salué gentiment.
Dans l'ensemble nous étions assez serein et détendus toujours en gardant une certaine réserve.
L'inspecteur a commencé par se présenter ainsi que la conseillère pédagogique puis il nous a posé les questions habituelles pour remplir son formulaire : pourquoi l'ief, l'organisation, les instructeurs, les activités extérieures, les supports... Il a également regardé les supports choisis et les travaux d'Alexander. Il s'est agit d'un véritable temps d'échange avec beaucoup d'approbation de nos méthodes de travail, un petit conseil et encouragement à poursuivre ainsi.
Pendant ce temps Alexander a fait des exercices avec la conseillère juste derrière (dans la même salle). Il s'agissait d'une nouvelle conseillère qui ne connaissait pas Alexander. Elle s'est montré très gentille.
En ce qui concerne les exercices demandés, il y a eu la lecture d'un texte (certainement avec questions de compréhension), une dictée (qui commençait par : "Les champignons poussent..."), écrire des nombres en chiffre, faire des opérations posées (addition, soustraction et multiplication le tout avec retenue me semble t-il)... et peut-être d'autres choses mais nous ne l'avons pas su.
Alexander s'est exécuté volontiers et est resté sérieux tout le temps !!!
Vient ensuite le bilan de la conseillère. Nous avons échangé bien 10/15 minutes et il en ressort qu'Alexander a beaucoup progressé, qu'il sait retrouver les règles de français, connaît ses tables de multiplications... et qu'il a su se concentrer sans problème. Donc beaucoup de progrès suite à l'année dernière.
Nous avons reçu un petit conseil concernant les langues vivantes et sommes repartis avec des félicitations et un "à l'année prochaine".
Conclusion
.. C'est avec un grand soulagement et une immense satisfaction que nous avons quitté les lieux.
Non seulement le contrôle est positif mais nous avons pu constater que notre travail et notre investissement à tous les 4 paient.
En ayant trouvé notre rythme de croisière (voir article précédent) et en nous y tenant, nous avons eu la chance de voir nos efforts récompensés ce jour.
Nous continuons donc de la même manière et espérons que tout se passera bien encore de nombreuses années.
Nous voici repartis pour une nouvelle année en IEF, notre cinquième !! Nous partons enthousiastes, sereins et optimistes. Nous avons trouvé notre rythme idéal, avons une bonne organisation et des supports qui nous conviennent. Alexander fera trois activités hebdomadaires auxquelles s'ajouteront certainement quelques sorties ponctuelles. Nous continuons d'aller à la bibliothèque du village voisin et Alexander correspond actuellement avec 2 amis qui étaient venus nous rendre visite il y a quelques années.
Notre emploi du temps
Il régit l'ensembles et on peut y voir en plus du rythme hebdomadaire, la répartition des tâches et les activités extérieures.
Nos supports
Nous continuons cette année avec des supports complets et papier. Nous complétons si besoin avec des fiches tirés du net sur des blogs d'instituteurs.
Pour les français : nous continuons avec la librairie des écoles "Etude de la langue CE2". Pour la lecture, nous utilisons les livres empruntés à la bibliothèque. Pour l'expression écrite et les dictées, nous avons pris les fichiers de Zaubette.
Pour les mathématiques : nous continuons avec "A portée de maths CE2" de chez Hachette.
Pour la DDM : nous utilisons "Magellan CE2" de chez Hatier et "Questionner le monde CE2" de Istra.
Pour l'EMC : nous utiliserons le net avec ou sans fiches.
Pour l'allemand : nous regardons beaucoup de vidéos en ligne, notamment "Muzzy in Gondoland".
Pour l'EPS : équitation + randonnée + piscine + activités physiques diverses tous les jours.
Pour les arts : tout support possible car nous le faisons de manière très spontanée.
Les activités extérieures
Comme on peut le voir sur l'emploi du temps, Alexander pratiquera la natation, l'équitation et fera des ateliers à l'association Terre des Apprentis'sages. En plus de cela nous ferons certainement quelques randonnées et sorties diverses.
Conclusion
Nous sommes maintenant bien rodés et envisageons l'année sereinement. Cette organisation et ce rythme nous conviennent. Si cela peut en aider certains, je m'en réjouis. Nous espérons que tout se passera bien pour le contrôle académique afin de pouvoir continuer ainsi. Bonne chance et de la joie à tous.
Très bonne année dans l'ensemble, un rythme serein, régulier et sans stress s'est installé et les résultats ont été tout à fait satisfaisants.
Comme nous avons eu notre contrôle en début d'année scolaire (décembre), nous avons eu tout le reste du temps pour travailler à notre rythme et cela nous a fait beaucoup de bien. Nous avons constaté que même sans forcer cela réussissait et que prendre le temps en valait la peine. L'enseignement est régulier et bien réparti entre nous 3. Nous avons pu faire aussi beaucoup de choses non "scolaires", profiter du jardin, des saisons, des sorties... et cela fait du bien.
Nouveauté cette année, nous nous sommes inscrits à une bibliothèque et ramenons régulièrement des livres à la maison, ce qui permet d'élargir les lectures et les découvertes.
Alexander a participé tout l'année à des ateliers à l'association Terre des Apprentis'sages avec d'autres enfants. Ce fût la seule activité cette année et cela nous a permis de nous reposer tous.
Enfin Alexander a eu 2 correspondants via mail.
Les supports
Les supports que nous avons choisis cette année étaient très bien. Ils nous facilitent la tâche et nous les adaptons, les raccourcissons ou les complétons à notre guise. Ils nous permettent également d'avoir une vue d'ensemble et d'avoir une progression. Nous continuerons avec les mêmes pour l'année de CE2.
L'organisation
Notre organisation a été sobre et efficace. Elle consiste en un emploi du temps réalisé en début d'année répartissant les activités et les "professeurs" sur la semaine, un agenda pour noter tout ce qui est fait chaque jour et de bons supports. Le tout avec de la souplesse. Voir aussi mon article sur "Notre organisation en IEF pour le CE1".
Conclusion
Nous avons au cours de cette année trouvé petit à petit notre rythme de croisière et notre méthode de fonctionnement optimale. Alexander en profite très bien et il lui reste du temps pour toutes sortes d'activités et de jeux. Les apprentissages ont été de plus en plus réguliers et productifs. Nous sommes donc très satisfaits de cette année et continuons sur ce qui vient d'être acquis.
Qui n'aime pas la crème à la vanille ? Grâce à cette recette, vous obtiendrez une délicieuse crème à la vanille (style crème anglaise) facilement avec des ingrédients simples et en peu de temps. A vos cuillères !
NB : Dans la véritable recette de crème anglaise, on n’ajoute pas de maïzena et on utilise 6 jaunes d’œufs à la place de 4. Cependant, j’ai modifié la recette car je la considère plus facile à réaliser, surtout que j’utilise du lait de chèvre. La vraie crème anglaise peut “tourner”, elle est délicate à faire.
Ingrédients :
1 L de lait 4 jaune d'œufs 100 à 150 g de sucre 1 à 2 c à S de maïzena vanille (liquide ou en gousse)
Préparation :
Mettre à bouillir le lait. Pendant ce temps, dans un récipient, mélanger le sucre avec la maïzena (vous choisissez les proportions selon que vous souhaitez peu ou normalement sucré et plus ou moins épais).
Ajouter 4 jaunes d’œufs et mélanger le tout jusqu’à ce que cela blanchisse.
Quand le lait bout, le verser sur le mélange œufs sucre, doucement au début pour ne pas cuire les œufs.
Ajouter la vanille -à parfumer selon vos goûts).
Verser le tout à nouveau dans la casserole et remettre sur le feu, assez doux et surtout, il faut tourner l’ensemble en permanence (on peut tourner la crème avec un fouet ou avec une cuillère en bois).
Avec la chaleur, la crème s’épaissit petit à petit. Lorsque des bulles apparaissent, il faut stopper la cuisson et verser la crème dans un autre récipient afin qu’elle arrête de cuire.
Servir froid ou tiède, seul ou en accompagnement de gâteaux au chocolat par exemple. Bonne dégustation !
Voici une excellente recette dont nous ne nous lassons pas et que je vais partager ce jour. Découverte grâce à Terre des Apprentis'sages, cette recette intègre un délicieux "légume" facilement trouvable en magasin biologique (voire en grande surface) ou à cultiver dans votre jardin. Il est possible de prendre également de la Butternut à la place du potimarron et cela permet de faire manger des légumes à ceux qui ne les aiment pas trop comme dirait la maman qui a eu l'honneur de nous en faire déguster plus d'une fois. Le potimarron rendra les cookies extrêmement moelleux ! A vos fourneaux.
Ingrédients :
1 œuf
80 g de beurre
200 g de farine
100 g de sucre
1/2 cc de bicarbonate (ou 1/4 d'un sachet de levure chimique)
1 pincée de sel
100 g de pépites de chocolat
100 g de potimarron ou Butternut (ici nous avons mis autant de Potimarron que de farine et c'est encore meilleur)
Pour les familles nombreuses ou les gourmands, n'hésitez pas à doubler ou tripler les proportions 😉 .
Préparation et cuisson :
Cuire le potimarron avec un peu d'eau une petite demi-heure. Egoutter au besoin et laisser refroidir. Mixer ou écraser. Préchauffer le four à 180°. Dans un saladier, mélanger le beurre fondu, le sure et les oeufs. Ajouter la purée de potimarron, la farine avec le bicarbonate et les pépites de chocolat. Déposer sur papier cuisson dans une plaque allant au four des petits tas de la préparation. Enfourner environ 12 minutes.
Voici une délicieuse recette de muffins "sans sucre" qu'une maman pratiquant l'IEF m'a généreusement partagée. Nous avons été conquis par ces délicieux muffins dans lesquels on ne met pas de sucre proprement dit. Nous vous laissons découvrir et vous régaler.
Ingrédients :
125 g de poudre d'amande 125 g de farine 1 cuillère à café de bicarbonate 1 pincé de sel 1 œuf 150 ml de jus de fruit (pomme pour moi) ou lait végétal 70 ml d'huile d'olive (on peut remplacer avec de l'huile de coco mais peut être moins ou du beurre) 2 ou plus de bananes en morceaux 100 g ou plus de chocolat coupé en petits morceaux (qui va sucrer avec le jus de fruit)
Préparation
Mélanger la farine, le bicarbonate et le sel dans un récipient. Battre l'œuf, l'huile, le jus de fruit dans un autre récipient. Tout mélanger. Ajouter les fruits coupés et le chocolat. Mettre dans des moules à muffins ou pourquoi pas un grand plat. Cuir à four chaud 180° environ pendant 15 min. Surveiller la cuisson pour ne pas que ce soit trop sec.
Voici une délicieuse recette de pain d'épices bien moelleuse facile à réaliser avec vos enfants et pour régaler toute la famille.
Ingrédients :
200g de miel 200g de sucre 500g de farine (ici nous avons pris de la farine d'épeautre) 70g de beurre ou margarine 2 œufs 1 c à S d'épices spécial pain d'épices 1 c à c de bicarbonate alimentaire (ou 1 paquet de levure chimique) 1 c à S de cacao 1/8 l de lait
Préparation et cuisson :
Faire fondre le miel à feu doux. Bien mélanger avec le sucre et le beurre puis les épices, les œufs, le cacao, le lait. Ajouter le bicarbonate à la farine et les rajouter à la préparation.
Etaler la pâte sur une tôle sur 1 cm d'épaisseur.
Cuire 35 minutes à 190°.
Dès la sortie du four :
Découper immédiatement des losanges ou des formes avec un couteau trempé dans l'eau froide. Ne pas séparer les morceaux pour qu'ils ne dessèchent pas.
Nous avons découvert cette recette grâce à l'aventure "Neiges éternelles" de en cavale. En fait c'est bête mais nous n'avions jamais pensé fourrer nos crêpes avec de la crème de marrons. Mais maintenant que nous connaissons, cela se fera plus souvent !
Ci-dessous notre recette facile pour des crêpes Mont blanc délicieuses.
Les crêpes
Ingrédients :
5 œufs une pincée de sel 50g de beurre 500g de farine (pour varier les plaisirs, vous pouvez utiliser de la farine d'épeautre ou encore de la farine de châtaigne jusqu'à 50% maximum) un peu de sucre si souhaité
Préparez votre pâte à crêpes puis laissez reposer 1 heure avant de les faire cuire.
Le fourrage
Ingrédients :
un petit pot (439g) de purée de châtaignes nature 150g de sucre 150g de beurre (possibilité de ramener les quantités de sucre et de beurre à 100g pour la ligne sans que cela n'altère le goût)
Préparation :
Faites fondre le sucre et le beurre à feu doux. Ajoutez la châtaigne en purée. Ecrasez et prémélangez avec une fourchette. Puis passez la préparation au mixeur (plongeant si vous avez) pour une onctuosité impeccable. Utiliser la crème tel quel pour fourrer vos crêpes et vous régaler.
Retour sur notre inspection de l'Education Nationale du 09 décembre 2021
De bonne heure cette année, notre contrôle s'est, cette fois encore, très bien passé ! Notre aventure continue !
Convoqués dans le même lycée que l'an passé, nous avons eu la chance de revoir la même inspectrice que l'année dernière. Elle se souvenait de nous.
Toujours aimable, bienveillante et absolument pas dans le jugement elle a tout d'abord rempli ses obligations puis a regardé avec plaisir nos supports et les productions d'Alexander. Elle en a même profité pour prendre quelques notes pour son besoin personnel.
Pendant ce temps Alexander effectuait des exercices un peu plus loin dans la salle avec la conseillère pédagogique (pas la même que l'année dernière). Un peu blagueur, il a finit par se mettre au travail.
Une fois fini, Alexander et la conseillère nous rejoignent. La conseillère nous montre ce qu'elle lui a demandé en exercices et nous fait part de ses observations.
Au programme donc cette année :
lecture d'un texte avec questions de compréhensions
toute petite dictée avec accords (sujet + verbe)
lecture de nombres en chiffres en dessous de 1000
écriture de nombres en chiffres en dessous de 1000
additions posées avec retenue
soustractions posées avec retenue
problèmes
Tout s'est passé dans le dialogue et l'échange. Alexander s'est bien débrouillé. Nous avons conclu sur un "A l'année prochaine" avec joie et satisfaction.
Et maintenant jus de pomme pétillant bio pour fêter cela !!!
Cette parole du Christ reprise par Abd-ru-shin et expliquée aux humains par lui montre clairement à quel point l'être humain s'est détourné de la simplicité. Simplicité qui n'est en aucun cas lié à l'enfant lui-même mais peut être cultivé par n'importe qui, même l'adulte.
A l'heure où j'écris ces mots, je rentre à la maison après avoir été rechercher mon fils à son activité du mercredi, une impression légère car une parole m'a touché peu avant : celle d'une maman qui accepte les enfants tels qu'ils sont et défend leur point de vue.
Alors qu'on m'annonçait que mon fils avait mis la tête dans la casserole de chocolat pour relècher les restes, je trouvais cela en partie amusant et en même temps un peu gênant. Chez nous oui mais chez les autres... Cette maman sort alors du silence en disant que les enfants sont naturels et sans artifices et que nous aussi devrions être aussi simples et spontanés qu'eux. Elle n'était pas gênée.
Et cette maman a raison et je le sais très bien même, je n'ai juste pas eu suffisamment confiance en moi sur le moment pour réagir de manière appropriée. Peut être était-ce un peu rapide aussi. Et puis les habitudes des bonnes manières... Bref un peu coincée à la manière des adultes quoi.
Les enfants nous éduquent en même temps que nous les éduquons. Ils nous rappellent à l'ordre lorsque nous allons trop loin dans notre façon d'être ou de penser artificielle et coincée.
Rions, sourions, osons être nous même. Voilà le message que cette maman m'a rappelé ce soir, d'habitude si discrète. N'aie pas peur d'être toi, d'avouer tes pensées profondes. Tu ne sera pas rejeté pour autant. Elle a osé et j'ai entendu. Pourquoi toujours agir en fonction des autres ...? Pourquoi s'enfermer dans des conceptions rigides...?
Ce n'est pas la première fois d'ailleurs que j'entends de sa bouche une remise en cause de notre façon de penser et je lui en suis reconnaissante !
Je suis heureuse d'écrire ces mots car je n'ai pas à aujourd'hui réussi à mettre mon fils dans des conceptions rigides. J'ai essayé plus d'une fois et cela m'arrive encore mais heureusement pour lui et moi, nous n'y arrivons pas.
A ceux qui lirons ces lignes, je vous souhaite de ne pas perdre votre âme d'enfant candide ou bien de la retrouver. C'est précieux que de voir avec des yeux d'enfants, d'oser, d'abolir pour mieux redécouvrir. Personne ne se moquera de vous si vous agissez avec candeur (voir conférence "La candeur" de Abd-ru-shin). Que la force soit avec nous pour y parvenir.
Votre enfant aime bien les sciences et/ou les expériences ? Pas de souci, il n'y a pas qu'à l'école que l'on peut faire ce genre de choses ! Nous rassemblerons ici des pépites pour que vos enfants puissent s'amuser en faisant des expériences simples et parfois épatantes ; le tout sans se blesser. Attention à ce qu'il y ait au moins un adulte présent pour la sécurité.
Nous avons découvert ce livre en l'empruntant à la bibliothèque et l'avons trouvé vraiment excellent et bien expliqué. En tout 52 expériences à réaliser avec des ingrédients faciles à trouver. Tant sur la physique, les réactions chimiques, les polymères, les cristaux, les acides et les bases... Bref il y en a pour tous les goûts. En plus d'être agréable à lire et concis, il est généreusement illustré. Une vraie pépite !!! A recommander.
Découvert sur le net alors que je cherchais des cadeaux pour Noël en 2020, j'ai découvert ce coffret (qui fait concurrence à nature et découvertes) en cherchant d'occasion. C'est sensiblement la même chose, il y a 150 expériences à réaliser avec un petit fascicule fourni dans la boîte avec tout le matériel nécessaire à la réalisation des expériences. Certains ingrédients seront à trouver dans votre cuisine. Ce coffret est simple et bien conçu, idéal pour s'amuser en famille.
Sous forme d'un abonnement, vous recevez tous les mois le matériel pour faire de nouvelles expériences ainsi que des explications à lire en ligne. Nous ne l'avons pas testé personnellement mais le citons pour ceux que cela intéresserait. Ici leur facebook avec des astuces et des codes promos par moment.
Cela devient de plus en plus courant : des jeux par courrier, donc déconnectés des écrans. Ici nous vous en présenterons 2 que nous connaissons : En cavale et Epopia. N'hésitez pas à nous aider à enrichir cette page en y laissant un commentaire.
Un jeux d'enquête par courrier, passionnant et déconnecté. Des énigmes à résoudre avec du matériel d'espion et des podcast (au moins pour le calendrier de l'avent). Ici leur facebook.
Un concept original et artisanal où votre enfant construit par échange de courrier avec une personne d'épopia son histoire. En cadeau un livre reprenant son histoire. Codes promo disponibles de temps en temps sur leur page facebook.
Contrairement à la rentrée dernière où nous étions au taquet et avons démarré sur les chapeaux de roues, cette année était tout le contraire 8-). Nous nous sommes offert une semaine de vacances dans la famille en septembre et avons commencé sérieusement l'instruction seulement courant octobre 8-). Pas de panique, pas de peur, juste à la recherche d'une vie harmonieuse incluant l'IEF (de plus nous avions travaillés pendant les vacances d'été). Cela me rappelle d'ailleurs la phrase de Charlotte Mason : "L'éducation est une vie, une atmosphère, une discipline."
Finalement à l'heure où j'écris ces mots, nous sommes plus ou moins bien calés sur notre nouvel emploi du temps et notre nouvelle répartition des tâches que je vais vous partager.
Notre emploi du temps pour le CE1
Notre répartition des tâches à tous les 3 dans l'instruction en famille
Je rappelle que nous sommes trois pour instruire Alexander qui aura bientôt 8 ans et s'il était scolarisé serait en CE1. Que nous plaçons l'instruction en famille au sein de notre vie et qu'elle n'est qu'une partie de l'éducation proprement dite.
Les supports
Pour les supports cette année j'ai voulu me faciliter la tâche et prendre des supports "tout prêts" et n'avoir qu' à suivre la trame. Ainsi nous aurons :
pour le français : A portée de mots, Bled CP/CE1 et La librairie des écoles (c'est le hasard qui à fait les choses comme ça et la grand mère d'Alexander gère son programme avec les trois)
pour les mathématiques : A portée de maths
un petit cahier vierge pour faire ses exercices
pour la DDM (découverte du monde) : Les cahiers de la luciole + Magellan + recherches internet
pour l'EMC : fiches tirées d'internet + pratique au quotidien
pour les langues vivantes : fiches par thèmes + glisser au quotidien quelques mots ou phrases en allemand
pour l'EPS : équitation + randonnée + activités physiques diverses tous les jours
pour les arts : tout support possible car nous le faisons de manière très spontanée
Nous utilisons également un agenda qui nous sert à noter quotidiennement ce que nous faisons avec Alexander et gardons les attendus de fin de cycle en mémoire.
J'ajoute également que je prépare régulièrement des petits jeux, lectures ou autres supports ludiques pour égayer et changer un peu du système livre - cahier et il aime énormément. Voire notre super jeu : les cartes pour apprendre/réviser les tables d'additions.
Les activités extérieures
Quand le covid guette, les activités sont restreintes... Bref tout cela pour dire que cette année, il y a moins d'activités pour Alexander que l'année dernière. Nous avons cependant la chance d'avoir rencontré une association qui proposes des ateliers pour les enfants tous les mercredis et ce à deux pas de chez nous : voir mon article "Terre des Apprentis'sages".
Alexander à cependant toujours la possibilité de faire de l'équitation et de la randonnée autant qu'il veut et pour le reste soyons patient, cela s'arrangera certainement avec le temps.
Conclusion
Tout va bien ! Nous avançons à notre rythme tous les 4, lentement mais surement, j'ai totalement confiance en ce nouveau rythme de vie plus apaisé et constructif. Alexander s'épanouit très bien, bien qu'un copain de jeu serait le bienvenu de temps en temps mais pour cela aussi je garde espoir ;-). A bientôt pour la suite de nos aventures.
Découvert par recommandation via facebook par des mamans faisant l'IEF, nous avons passé notre première commande cet automne 2020. Au programme :
accessoires pour construire des circuits électriques (en cadeau de Noël)
kits de montages à réaliser soi-même (en cadeaux ponctuels)
Nous venons de terminer notre premier kit "la balançoire thermique" au moment ou j'écris ce mot et en sommes plus que ravis !!! 😀
Nous avons eu beaucoup de plaisir à fabriquer ce kit (pas facile je vous l'avouerai car il faut être patient et précis) et surtout de voir le résultat qui fonctionne à merveille. Cliquez ici pour voir la vidéo que j'ai faite.
Mise à jour du 31.07.2021 : Service après vente de Opitec
Il y a 3 jours nous avons déballé une pièce que nous n'avions pas encore utilisée et malheureusement elle était défectueuse. Je leur ai (9 mois après commande) signalé (avec photos pour preuve) et surprise, 10 minutes plus tard, le service client m'informe qu'ils m'échangent gratuitement le produit défectueux et qu'il va m'être envoyé sous peu. 3 jours plus tard, l'article était arrivé à la maison ! Félicitations !!!
Terre des Apprentis'sages est une association loi 1901 basée à St Vitte dans le Cher qui œuvre pour un épanouissement des enfants dans les apprentissages de la vie. Actuellement l'association s'articule principalement autour d'activités proposées les mercredis appelées "Au fil des saisons" ainsi que par des activités plus ponctuelles et des partenariats...
Terre des apprentis'sages s'est également unie à la commune de St Vitte pour un projet commun présenté ici : Un verger, deux yourtes et des enfants.
Découvert en juin 2021, nous avons rapidement trouvé le projet bon et utile et nous investissons du mieux que nous le pouvons pour le faire connaître, vivre et croître.
Pour en savoir plus sur cette association, rendez-vous sur leur page facebook ou bien prenez contact directement avec eux. (Un site web est en construction.)
Dernières nouvelles :
début mai 2022 : la construction de la première yourte est terminée. Les sanitaires sont bien avancés. -> Photos !
Le permis de construire est accordé !!!!!
23.11.2021 : La région à donné son accord pour les subventions !!! Tous les fonds sont réunis !!!
"Pourpenser" est une maison d'édition de livres pour les enfants, petits ou grands qui véhicule beaucoup de valeurs, de partages, de questionnement sur soi, les autres et sur la vie.
Comme ils le disent eux même sur la couverture de leur catalogue 2021 : "Et si on regardait le monde à travers nos yeux d'enfants ?"
Cela revient au même lorsque l'auteur de l'œuvre "Dans la lumière de la Vérité" dit : "Devenez comme des enfants".
Sur ce point, ils sont sur la même ligne !
Peut importe de quel chemin vous venez si le but est le même, il y aura un jour ou l'autre une rencontre / un point de jonction (pas forcément physique, cela peut se produire de façon dématérialisée voir même en esprit). Et c'est ainsi que nous nous faisons progresser les uns les autres.
Etre comme des enfants ne veut rien dire de plus que d'ouvrir son cœur en toute simplicité, de prendre ce que l'on nous donne, de s'interroger, avant de redonner à notre manière. Tout cela de manière constructive pour le bonheur et la paix de soi, puis de son entourage immédiat puis de son entourage lointain et enfin dans le monde entier (les petites choses amènent les grandes).
C'est pourquoi nous souhaitons vous présenter cette maison d'édition qui est plus dirigée vers les enfants avec de petits livres simples et ludiques pour aider vos enfants (et vous même) à vivre le mieux possible en harmonie avec soi, les autres, les animaux, la nature...
Pour les adultes nous vous renverrons d'avantage vers l'œuvre "Dans la lumière de la Vérité" de Abd-ru-shin dont nous parlons sur notre site SOS-DETRESSE.
Ci-dessous, un aperçu de leur philosophie, de leur travail...
Très positif, du lâcher prise suite à un contrôle académique réussi.
Nous avons poursuivi l'instruction pendant l'été avant de nous accorder une pause de quelques semaines fin août / début septembre.
Concernant les supports
Une bonne méthode de lecture (ici nous avions choisi le manuel de lecture de la librairie des écoles) suffit amplement, à condition de s'y tenir et d'avancer régulièrement et au rythme de l'enfant.
Pour les mathématiques, j'avais TROP prévu (méthode Singapour + 3 cahiers "Bout de gomme"), nous n'avons pas réussi à tout faire malgré la qualité des supports.
En DDM (découverte du monde) et EMC (éducation morale et civique), les cahiers de la luciole et Magellan de chez Hatier nous ont entièrement satisfaits. Je rajoute quelques fiches tirées du net pour l'EMC et ça roule.
Enfin pour l'allemand (langue vivante), nous avons abordé cela avec des thèmes où nous apprenions des mots. Ainsi nous aurons fait la présentation / salutation, les couleurs, les chiffres jusque 10, Noël et la nourriture.
Point de vue organisation
Mon organisation "bien organisée" a fini par me peser. J'ai lâché du lest en cours d'année en laissant tomber la programmation. J'ai en fin de parcours également laissé de côté le tableau ou je cochais les cases des matières qui avaient été vu au jour le jour au fil des semaines ........pour n'en rester qu'à notre fidèle agenda de chez Auchan qui nous coûte moins de 1,50 €.
Conclusion
J'ai voulu bien faire et je l'ai fais. Le contrôle académique a été révélateur : pas besoin d'en faire autant ! Je repars donc sur des bases beaucoup plus simples, moins lourdes et plus faciles à gérer à découvrir dans un prochain article dès que j'aurai à nouveau un peu de temps. 😉
Voici un délicieux classique à réaliser en famille. Avec ses jolies marbrures et son moelleux, il devrait ravir petits et grands. A vos fourneaux !
Ingrédients :
10 œufs (8 peuvent suffire)
250g de beurre
250g de sucre (+ ou moins selon les goûts)
250g de farine
200g de chocolat à pâtisserie
de la vanille
de la levure chimique ou du bicarbonate alimentaire
Préparation :
Préchauffer le four à 180°C.
Séparer les blancs des jaunes.
Battre les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Incorporer le beurre fondu et la farine tamisée avec la levure.
Séparer la pâte dans deux récipients : Dans l'un, ajouter la vanille. Dans l'autre ajouter le chocolat fondu au bain-marie.
Monter les blancs en neige puis les incorporer équitablement aux 2 préparations. Il faut le faire délicatement sans casser les blancs de façon à ce que la préparation garde une texture mousseuse.
Beurrer un moule à cake (ou mettre du papier cuisson au fond).
Verser successivement une couche de pâte blanche, une couche de pâte au chocolat, une couche de pâte blanche, une couche de pâte au chocolat, etc. (Ce n'est pas grave si les couches ne sont pas parfaites et si les 2 préparations se mélangent).
Cuisson :
Enfournez pour 35 minutes environ (plus ou moins selon les fours et la taille du moule utilisé!). Pour vérifier la cuisson, enfoncer la pointe d'un couteau, retirer le cake dès qu'elle ressort propre (il faut bien surveiller la cuisson pour ne pas que le gâteau devienne sec).
Laissez refroidir et dégustez ! Recette issue d'ici avec quelques modifications.
Sujet quelque peu sensible à mon goût car je ne suis pas une fervente des jeux vidéos ni jeux en ligne. Cependant j'y ai eu quelque peu recours pour l'instruction en famille pour des apprentissages plus ludiques. Suite à cela mon fils à émis le désir de continuer les jeux plutôt récréatifs qui étaient présents sur le site web que nous utilisions. Ceux-ci étant simple, doux et attrayant, j'y ai concédé, toujours en veillant à ne pas y abuser, cela va de soi. Puis avec le temps, voyant que cela lui procurait vraiment du plaisir, qu'il s'engageait et se perfectionnait, je me suis dis qu'il serait faux de le tenir complètement à l'écart des jeux vidéos. Bien évidemment sous contrôle et haute surveillance lol. Je me suis alors mise en quête de jeux en ligne auxquels il pourrait jouer sans que cela ne l'abrutisse voir pire encore l'incite à de mauvaises choses (jeux de guerre interdits !).
Je vais donc dans cet article vous partager au fur et à mesure de nos découvertes les différents jeux auxquels nous avons joué ou jouons encore. Libre à vous de vous y intéresser ou non.
Bon jeu ! 😉
Plusieurs sites de jeux éducatifs et récréatifs. Simples et plaisants !
Jeu d'entretien et de gestion d'une ferme virtuelle. Avec de nombreuses missions à réussir, des énigmes à résoudre, une communauté de joueurs... Jeu très motivant !
N'hésitez pas à nous demander notre pseudo si vous souhaiter rejoindre le jeu 😉
De très nombreux jeux d'aventure pour s'amuser ou relever des défis. Nous avons testé : l'agent P contre attaque, Bob the Robber, Idle Startup Tycoon, Aground, Mario & Luigi...
Construisez votre cité, menez-la avec succès à travers les âges, recherchez de nouvelles technologies, conquérez le monde et triomphez de vos adversaires.
Gère ton île tropicale, produis, construis, vends, gagne de l'expérience, réalise des quêtes et pars à l'aventure. Un jeu vidéo gratuit en ligne, extrêmement bien réalisé, attractif, aux graphismes splendides et avec pleins de défis à relever au rythme de chacun.
Pour les 7 ans de mon fiston en or, j'ai voulu me décarcasser un bon coup pour lui faire un vrai beau gâteau d'anniversaire qui je l'espérait allait lui plaire. Après concertation avec lui et choix du parfum, cela serait un gâteau au citron. Après quelques recherches sur le web de recettes de gâteau au citron, j'ai réussi à me composer ma propre recette que je vous partage juste en dessous. Si vous avez un peu de temps, que vous souhaitez faire plaisir et que vous voulez vous régaler, alors n'hésitez pas, ce gâteau est succulent !
Génoise
Ingrédients :
6 oeufs (ou bien 3oeufs + 3 càS de lait) 200g de farine 200g de sucre de la vanille un tout petit peu de sel 80g de maïzena de la levure chimique ou bien du bicarbonate alimentaire
Préparation :
Mélanger tous les ingrédients (pas besoin de monter les blanc en neige). Tamiser la farine et la maïzena pour éviter les grumeaux. Préparer un moule de diamètre 18 à 20 cm avec du papier cuisson au fond et sur les bords.
Cuisson :
25 à 30 minutes à 180°
Sirop pour génoise
Ingrédients :
10cl d'eau 100g de sucre un peu de vanille (liquide)
Préparation / cuisson :
Ajouter l'eau et le sucre dans une casserole. Faire bouillir une minute. Remuer pour dissoudre le sucre. Ajouter la vanille hors du feu.
Crème citron
Ingrédients :
150g de sucre 150g de beurre fondu 3 oeufs 150g de jus de citron (3 citrons) un peu de zeste de citron (1 suffit) 3 càS de maïzena (30g)
Préparation / cuisson :
Mélanger tous les ingrédients (pensez à tamiser la maïzena). Porter à ébullition en remuant constamment pour éviter que cela adhère).
Laisser refroidir et mixer le tout avant montage du gâteau. La texture de la crème sera bien meilleure.
Chantilly
Pour la chantilly, j'ai fais deux versions différentes : une pour enrober le gâteau avec du mascarpone. L'autre uniquement avec de la crème fraiche pour les décorations (plus légère). Libre à chacun de procéder comme il le souhaite.
Version 1
Ingrédients :
250g de mascarpone 125g de crème fraîche entière avec minimum 30% de mat. grasse. 100g de sucre glace un peu de vanille
Préparation :
Veiller avant de commencer que votre crème et votre mascarpone soient bien frais (mis au frigo auparavant). Mettre tous les ingrédients dans un récipient et commencer à mélanger à la main (pour éviter les éclaboussures). Monter le tout au batteur électrique. Mettre au frais jusqu'au moment de monter le gâteau.
Version 2
Ingrédients :
125g de crème fraîche entière avec minimum 30% de mat. grasse. 40g de sucre glace un peu de vanille
Préparation :
Idem version 1.
Montage du gâteau
Ingrédients :
Génoise Sirop Crème citron Chantilly version 1 et 2 Décorations Amandes concassées grillées Un joli plat pour servir.
Couper la génoise en deux parties égales.
Imbiber l'intérieur de chaque partie avec le sirop.
Mettre un bon 2/3 de la crème citron entre les deux demi-génoises. Appuyer légèrement.
Enrober le tout de crème chantilly au mascarpone.
Décorer le tour du dessus du gâteau avec une couronne de chantilly seule à l'aide d'une poche à douilles.
Ajouter le reste de crème citron au centre. Etaler.
Décorer avec ce qu'il vous plaît.
Parsemer le tour du gâteau d'amandes concassées grillées.
Retour sur notre inspection de l'Education Nationale du 04 mars 2021
Très positif et très bien passé, l'inspectrice et la conseillère pédagogique ont émis un avis tout à fait satisfaisant.
D'une manière générale, l'inspectrice était aimable et souriante, à l'écoute et n'a mis aucune pression ni regard négatif, vraiment dans le dialogue. Elle a rempli un formulaire avec des questions basiques (raisons de l'IEF, temps passé à l'instruction, qui instruit, cpc ou non, activités extrascolaires, que se passe t-il s'il souhaite retourner à l'école...). Elle a regardé avec bienveillance sans non plus s'attarder nos supports (cahiers, méthodes et travaux réalisés - avec beaucoup d'admiration devant la pièce de couture réalisé par mon fils lol) et a voulu savoir d'où je tirais mes fiches exercices (car selon elle, il y a du très bon et du très mauvais sur internet). Quand je lui ai dit sur les blogs d'enseignants pour la plupart, elle a tout de suite été rassurée lol. J'avais en amont préparé un dossier synthétique (pédagogique) d'une vingtaine de pages et lui avais remis 1 semaine et demie avant, mais n'ai pas réussi à savoir si elle l'avait lu ou non.
Première de couverture de mon dossier synthétique / pédagogique (sans le smile en vrai lol)
Pendant ce temps la conseillère pédagogique à pris mon fils un peu à l'écart pour lui faire faire des exercices. Nous pouvions voir et entendre ce qu'ils se disaient. Elle a été bienveillante et le félicitait quand il réussissait ou bien lui disait de vérifier s'il y avait un oubli. Les exercices étaient certainement standardisés (pas spécifique à notre avancement comme j'avais pu le demander dans mon dossier) mais franchement simples pour un cp : lecture d'un petit texte simple avec questions de compréhension, dictée de syllabes et de mots simples, additions et soustractions simples et quelques autres questions que je n'ai pas pu suivre.
A la fin elles ont toutes les deux fait leur retour avec points positifs et petits conseils d'amélioration (vraiment pas méchant au contraire). Le tout à duré une quarantaine de minutes. Et nous avons conclu sur un "à l'année prochaine" !!!
Ouf soulagés, très satisfaits, très bien passé, dans la simplicité et l'échange.
Détails supplémentaires : Nous étions dans un lycée. Nous avons vu un deuxième inspecteur qui lui aussi avait l'air très gentil. Les contrôles par chez nous se sont pour la plupart (si ce n'est tous) très bien passés.
Voici un tout premier article d'une série qui pourrait fort s'étoffer avec le temps : les fêtes et les thèmes. Alors que fêter Noël n'était plus trop mon truc depuis un certain nombre d'années, la joie et l'entrain de mon fils pour cette fête m'y a petit à petit redonné goût. Alors cette année, attention : GROSSE motivation !!! Nous avons donc abordé le sujet de bonne heure avec Alexander et avons passé en revue les différentes traditions/choses/activités que l'on pouvait faire pour préparer Noël. Je vais donc vous partager dans cet article ce que nous avons prévu de faire et vous mettrai des photo au fur et à mesure de notre avancement. N'hésitez pas à me faire part de ce que vous faites pour Noël en commentaire, je m'en réjouirai beaucoup.
Notre liste d'activités et choses à faire pour préparer Noël en famille - 2020
Avant la période de l'avant
Se mettre dans l'ambiance
Alors qu'Alexander aimerait que ce soit déjà Noël, nous avons un soir (de mi-novembre lol) passé en revu les traditions liées à Noël, son origine ainsi que les variantes dans certains pays. Le lendemain matin nous nous mettions d'accord sur ce que nous allions faire cette année pour (préparer) Noël.
Nous avons également profité de l'arrivée d'un prospectus publicitaire dédié à Noël pour regarder de délicieux mets et préparations culinaires que nous ne voyons qu'en cette période. Je lui ai promis que nous en achèterions quelques uns ou en ferons nous même. Peut être laisserais-je Alexander également regarder un catalogue de jouets... mais va falloir gérer derrière... lol
Décorer les fenêtres
Nouveauté cette année, j'ai proposé à Alexander de décorer nos fenêtres avec de la peinture spéciale effaçable avec un chiffon humide.
Tout d'abord nous avons lavé les fenêtres ensemble. Alexander aime beaucoup laver les fenêtres ^^ !
Ensuite j'ai eu l'idée de lui faire découvrir le principe des pochoirs. J'ai donc sélectionné différents dessins/pochoirs sur le thème de Noël sur le net, les ai mis en forme puis imprimé et enfin découpé au cutter jusque très tard dans la nuit tant j'étais motivée. Pour ceux que cela intéresse, voici le fichier prêt à imprimer.
Le lendemain matin nous avons décoré les fenêtres avec l'aide de nos pochoirs et aussi fait quelques dessins à la main. Je vous laisse admirer le travail.
Voici la recette que nous avons utilisé pour la peinture :
deux doses de blanc de Meudon
une dose d'eau
Installer une guirlande lumineuse extérieure
Mais avant il va falloir tailler la haie...
Finalement nous n'avons pas attendu que la haie soit taillée... et avons installer notre guirlande lumineuse en ce dimanche 29 novembre au soir. Simple et joli non ?
Préparer la couronne de l'avant
Dont nous allumerons la première bougie dimanche 29 novembre cette année.
Je précise que cette couronne est toute prête et que nous ne rajoutons chaque année que les bougies. Mais il est tout à fait possible de fabriquer entièrement sa couronne de l'avent.
Ecouter des comptines et chansons de Noël, apprendre une poésie
Eh oui en cette période très spéciale et instable, je m'y suis prise à l'avance pour les cadeaux. Ils sont presque tous déjà à la maison (même pour l'anniversaire au mois de janvier). Comme à mon habitude je me suis tournée vers l'occasion hormis un cadeau un peu spécial. J'ai également bien profité de la livraison à 0,99 € sur leboncoin pour quelques achats supplémentaires... Reste plus qu'à espérer qu'il ne découvre pas leur cachette... j'ai misé sur la hauteur.
Je vous partage une liste d'idées de cadeaux pour garçon de 6-7 ans un peu plus bas sous le titre "Autres idées".
Pendant la période de l'avant
Ouvrir tous les jours une fenêtre du calendrier de l'avent
Moment grand attendu d'Alexander : le calendrier de l'avent aux petites fenêtres remplies de chocolat. De ce coté là nous restons classiques et faisons simple (voir d'autres idées plus bas dans "Vos idées et astuces"). Mais pas facile d'être patient et d'attendre le lendemain pour ouvrir la suivante...
Décorer le sapin de Noël
Deuxième grand moment attendu d'Alexander : la décoration du sapin !! Nous l'achetons en général début décembre et le décorons tout de suite. C'est Alexander qui fait presque tout et ce depuis tout petit !
Installer la crèche
La crèche enfin plutôt les crèches sont installées également. Alexander à souhaité en avoir une aussi dans sa chambre si bien que nous en avons fait 2. Petite anecdote : ne trouvant pas de carton suffisamment petit pour la deuxième crèche, je lui ai suggéré d'en faire une en legos, ce qui lui a tout de suite plu. Voici donc nos deux crèches pour 2020.
Alors que je racontais à Alexander que la tradition voulait que l'on ajoute le petit Jésus le 24 décembre à minuit, il a souhaité que nous fassions de même. Donc maman s'en chargera (en même temps que de jouer à la mère Noël) pendant que loupiot dormira...
Ecrire une lettre au père Noël
Bien qu'Alexander ne soit pas fan d'écriture, il s'est trouvé beaucoup de motivation et d'application à écrire sa lettre au père Noël. Tellement qu'elle est finie alors que nous ne sommes même pas au mois de décembre. Comme la liste était assez longue, maman a complété au verso et Alexander a mis la formule de politesse, signé et mis sous enveloppe. Il la mettra dans la boite aux lettre un peu avant Noël selon son souhait.
Réaliser des pâtisseries de Noël + apéritifs + boissons
Pâtisseries
Nous avons réalisé des Zimtsterne et des Vanilliekipferl. Bon ce n'est pas parfait mais ils sont délicieux. Viendra peut être aussi un Apfelbrot. Eh oui notre long séjour en Autriche laisse des traces...
Apéritifs
Nous confectionnons de petits apéritifs sucrés avec des fruits secs divers fourrés à la pâte d'amande : noix, dattes, abricots, figues... Il est possible de varier les couleurs.
Boissons
Notre grand classique depuis de nombreuses année :
Jus de pomme à la cannelle :
1L de jus de pomme
1 écorce de cannelle (que l'on pourra réutiliser plusieurs fois) ou bien 2 pincées de poudre
5 clous de girofle
Faire chauffer le tout sans bouillir et laisser macérer 15-20 min.
Nouveauté cette année : jus d'orange aux épices de Noël et planteur Antillais.
Jus d'orange aux épices de Noël :
Découvert et conquis lors d'un marché de Noël, nous allons tenter l'expérience à la maison. Nous nous inspirerons de cette recette.
Planteur Antillais :
Bien que cela ne soit pas spécifique à Noël, j'ai également envie de tenter l'expérience à la maison après que nous nous soyons régalés lors d'une dégustation à une manifestation il y a quelques années. Nous nous inspirerons de cette recette (mais sans le rhum).
Pas de vin chaud pour nous car nous ne consommons pas ou peu d'alcool. Mais rien ne vous empêche de le faire si vous êtes amateur. D'excellentes recettes se trouvent sur le web.
Réaliser des activités créatives
Bien que cela n'était pas prévu au départ dans ma liste d'activités à faire pour préparer Noël, j'avais très envie de faire découvrir à Alexander des activités créatives (malgré qu'il ne soit pas trop dessin, peinture coloriage...).
Atelier bougies
Alors un soir je lui ai proposé de réaliser des bougies. Cela lui a tout de suite plu et voici ce que cela a donné (photo prise par Alexander). Nous avons fait avec le matériel que nous avions (récupération de vieilles bougies, mèches et récipients des chauffe-plat) et avons ajouté de l'huile essentiel de lavande pour le parfum. Nous avons aussi réalisé une petite galette en laissant tomber des gouttes de cire dans de l'eau. Maintenant Alexander souhaite absolument en refaire !
Atelier tableau avec du sable coloré
Entre temps une autre idée avait germée en retrouvant notamment une petite carte que j'avais réalisée étant enfant avec du sable. Je l'ai montrée à Alexander qui avait l'air séduit par la technique. Maman a réussi à trouver ce genre d'activité en magasin et hop nous voilà maintenant en train de réaliser un joli motif en saupoudrant puis étalant du sable coloré sur les parties adhésives. Alexander a beaucoup beaucoup aimé cette activité ! D'ailleurs il m'en a déjà redemandé. Le tableau, lui, finira accroché dans sa chambre !!
Atelier gravure et peinture
J'ai également prévue une activité gravure (peut être pas avant Noël). Pour la peinture... nous verrons.
Réfléchir et préparer le repas du réveillon (pour maman et grand-mère)
Visiter un marché de Noël (voir si possible cette année)
Aller une fois au restaurant (voir si possible cette année)
Emballer les cadeaux (pour maman)
Envoyer un petit mot aux gens à qui nous pensons
Voici les 2 cartes que nous avons sélectionnées pour deux de nos proches. Les autres personnes recevrons par voie électronique !!
Pour Noël
Pour Noël, notre joie est d'être en famille et dans l'harmonie. Nous aimons passer un bon réveillon et nous réjouissons lorsqu' Alexander ouvre ses cadeaux. Nous nous recueillons aussi un petit moment entre adultes et passons une journée agréable à faire ce que nous avons envie.
Et après
Nous n'aurons pas beaucoup de temps pour nous reposer après Noël car arriveront le jour de l'an, la galette des rois et l'anniversaire de mon ange. ^^
Les rapports de la DGESCO 2016-2017 et 2018-2019 sont enfin arrivés ! Après avoir sollicité à plusieurs reprises le ministère de Éducation nationale et saisi la CADA, nous avons finalement reçu les rapports 2016-2017 et 2018-2019 par voie postale bien tardivement.
- En 2016-2017 ; 30 139 enfants sont instruits dans la famille > 10 613 enfants se situent dans la tranche d'âge 6-10 ans soit 35,2% ; > 19 526 enfants se situent dans la tranche d'âge 11-16 ans soit 64,8%;
- En 2017-2018 : 35 965 enfants instruits dans la famille : > 13 215 enfants se situent dans la tranche d'âge 6-10 ans soit 36,7%; > 22 750 enfants se situent dans la tranche d'âge 11-16 ans soit 63,3%.
La lecture des rapports nous confirme ce que nous savions déjà, l’Éducation nationale dispose déjà d'un cadre légal pour parer à toute dérive :
- Les foyers instruisant en famille sont contrôlés ( 63,6% en 2016-2017; 87% en 2018-2019)
- Les écoles dites "de fait" sont identifiées ( 11 cas en 2016-2017, 8 cas en 2018-2019), et signalées au procureur si nécessaire (5 cas en 2016-2017; 6 cas en 2018-2019). NB : Une école "de fait" est constituée dès lors que deux familles se réunissent pour étudier le socle commun des connaissances et de culture.
- Lorsqu'un enfant est considéré en danger ou en risque de l'être, les services de l’Éducation nationale transmettent une IP (information préoccupante) au conseil départemental ( 59 cas, soit 0.2% en 2016-2017 ; 32 cas, soit 0,09%. en 2018-2019).
On comprend mieux la pudeur de l'éducation nationale qui a mis tant de temps à nous adresser ce document administratif. PAS une ligne sur un risque sectaire, PAS PLUS concernant la radicalisation, et encore MOINS sur les fantômes de la République.
Bilan des débats et des votes de la Commission spéciale:
LES AMENDEMENTS ADOPTES
-le 4ème motif d'autorisation est au cœur des enjeux de cet article : c'est le plus flou et celui qui est censé préserver la liberté d'instruction. Il fait maintenant mention de l'intérêt supérieur de l'enfant et d'un projet éducatif qu'il faudra présenter par écrit, accompagné de pièces justifiant la capacité d'assurer l'instruction en famille (ils ont parlé de diplômes mais aussi de disponibilité). -le projet de loi entrera en vigueur à la rentrée 2022 et non pas celle de 2021. -le silence de l'administration vaudra acceptation au bout de 2 mois. -chaque enfant en IEF sera rattaché à un établissement ou une circonscription. -possibilité d'un entretien sur convocation pour apprécier la situation de l'enfant et la capacité des parents. -instauration de cellules de prévention de l'évitement scolaire dans tous les départements. -attribution d'un identifiant national pour tout enfant dès 3 ans. -le maire sera informé de l'autorisation de l'IEF. -mise en place d'une journée pédagogique autour de la citoyenneté et des principes républicains pour les enfants en IEF dans les écoles volontaires.
Publications issues de la page Facebook de Félicia :
D'après le sondage mené par FELICIA, et dont les résultats ont été publiés hier, 91% des enfants interrogés ne sont pas d’accord pour aller ou retourner à l’école. Car il s'agit d'une décision familiale, et que les enfants sont concertés. Selon l’article 12 de la convention des droits de l’enfant ratifiée par la France en 1990 : « Les Etats parties garantissent à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité.»
Cela a enfin le mérite d'être clair : « l'objectif reste de réduire le nombre d'enfants instruits en famille » -------------------------------- Ecole à la maison : comment son interdiction risque d’accoucher d’une usine à gaz
LE PROJET DE LOI SUR LES SÉPARATISMES, PRÉSENTÉ CE MERCREDI EN CONSEIL DES MINISTRES, A ÉTÉ EN PARTIE VIDÉ DE SA SUBSTANCE SUR LE VOLET DE L’INSTRUCTION À DOMICILE, QUI CONCERNERAIT 62 000 ENFANTS. SANS POUR AUTANT CALMER LA COLÈRE DES FAMILLES CONCERNÉES PAR LA MESURE.
Les parents devront justifier de leur capacité à assurer l’instruction à domicile, et prouver chaque année que leur enfant entre dans l’une des cases prévues par la loi. LP/Arnaud Dumontier Par Christel Brigaudeau Le 9 décembre 2020 à 06h45 Les fenêtres sont encore allumées au Conseil d'Etat, à cette heure avancée de la soirée du 2 décembre. Et dans le bureau, c'est tempête sous deux crânes. La haute juridiction, saisie pour avis sur le projet de loi contre les séparatismes, tique et tacle la proposition de mettre fin à une spécificité française : le droit d'instruire ses enfants en famille, à la maison. Alerte rouge! La mesure la plus emblématique du projet de loi sur les séparatismes est sur le point d'être retoquée. Deux conseillers du ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, présents à la réunion, appellent leur patron pour le prévenir du camouflet en vue. « Il leur a été demandé de tout faire pour passer la rampe, rapporte une source proche du dossier. Ils ont réécrit le texte en direct, pour le soumettre à nouveau immédiatement au Conseil d'Etat. » C'est cette version qui se retrouve ce mercredi sur la table du conseil des ministres, et qui sera examinée à partir de janvier par le Parlement. Un texte bien différent de la promesse de départ, faite par Emmanuel Macron dans son discours aux Mureaux (Yvelines) le 2 octobre dernier : il ne s'agit plus de « limiter strictement » l'école à la maison, « notamment aux impératifs de santé », mais de « mieux l'encadrer », admet-on au ministère de l'Education nationale. Une vraie reculade. UN «MOTIF BALAI»… QUI BALAIE LARGE Le texte soumet les familles à un régime d'autorisation préalable. Les parents devront justifier de leur capacité à assurer l'instruction à domicile, et prouver chaque année que leur enfant entre dans l'une des cases prévues par la loi : l'état de santé ou le handicap, la pratique d'activités sportives ou artistiques intensives par exemple, mais aussi « l'existence d'une situation particulière de l'enfant ». Rue de Grenelle, on appelle cela « un motif balai », assez large pour embrasser une variété de cas personnels. Pour autant, plaide-t-on au cabinet de Jean-Michel Blanquer, « l'objectif reste de réduire le nombre d'enfants instruits en famille », actuellement estimé à 62 000. « Les convictions religieuses, philosophiques ou politiques des familles ne pourront pas être évoquées comme motifs », ajoute son entourage. «LES FAMILLES SERONT TRÈS NOMBREUSES À SAISIR LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF» Problème : la manière dont les arguments invoqués par les parents seront vérifiés dans les faits reste encore bien floue. « Cette formulation, c'est une machine à contentieux : les familles seront très nombreuses à saisir le tribunal administratif si elles n'ont pas gain de cause. Cela va être une énorme usine à gaz », anticipe Anne Coffinier, présidente de l'association Créer son école, et l'une des figures de proue du mouvement pour l'école à la maison. Celui-ci, loin de célébrer une victoire face au recul du gouvernement, semble bien décidé à s'engouffrer dans la brèche, et torpiller jusqu'au dernier mot la mesure jugée inique. Leurs avocats travaillent déjà sur l'argumentaire, selon lequel le texte, même réécrit, serait inconstitutionnel.
Extrait de l'interview de Jean Castex dans Le Monde : "Dans la loi française, le principe est l’école obligatoire, un principe assorti d’exceptions. Nous ne remettons pas en cause cette logique. Mais il y a des dérives : certains utilisent ces exceptions pour éduquer les enfants dans un cadre et avec des finalités contraires aux lois et aux valeurs de la République. C’est cela qu’il faut éviter et sanctionner. Il ne faut pas se tromper de cible pour autant, certains parents utilisant ces exceptions dans un cadre qui n’est pas répréhensible. Nous allons donc passer dans un régime d’autorisation. Autrement dit, si vous voulez vous soustraire au principe de la scolarisation, vous devrez obtenir l’autorisation des autorités académiques, dans le cadre de critères définis pour cela : l’état de santé ou le handicap de l’enfant, la pratique sportive ou artistique intensive, l’itinérance ou l’éloignement géographique d’un établissement scolaire, et il y aura enfin ce qu’on appelle un « motif balai », à savoir l’existence d’une situation particulière propre à l’enfant, sous réserve que les personnes qui en sont responsables justifient de leur capacité à assurer l’instruction en famille et le fassent dans l’intérêt supérieur de l’enfant. Il y a 62 000 enfants qui pratiquent aujourd’hui l’enseignement à la maison. Les enfants concernés par les situations que vous nous avez décrites au début de cet entretien, c’est autour de 5 000… C’est 5 000 de trop. Bien sûr, mais est-ce qu’au nom de ces quelques milliers de cas on n’en prive pas beaucoup plus d’une liberté, et leurs parents aussi ? C’était un risque, mais nous l’avons écarté. Le Conseil d’Etat nous y a aidés. Les exceptions demeurent : nous n’allons pas pénaliser ceux qui utilisent ce droit dans le respect des intérêts de leurs enfants."
Retrouvez ici les modifications des articles de lois prévus concernant l'instruction en famille. Je me permet d'exprimer ma désapprobation totale quand à devoir demander une autorisation afin d'instruire ses enfants soi-même. C'est anticonstitutionnel !!!
Dernières nouvelles au 07.12.2020 :
Voici les résultats du sondage national réalisé par le collectif Félicia réalisé entre le 13 et le 30 novembre 2020 ayant récolté 3654 réponses de foyers ciblés, représentant 6295 enfants en IEF déclarés sur l'année 2020-2021 et hors cned réglementé.
Le Conseil d’Etat propose donc, plutôt que de supprimer la possibilité d’instruction dans la famille sauf « impossibilité » avérée de scolarisation, de retenir une rédaction énonçant dans la loi elle-même les cas dans lesquels il sera possible d’y recourir. Dans la version du texte qu’il adopte et qu’il transmet au Gouvernement, il fait le choix d’un encadrement reposant sur des motifs précis, dont l’appréciation pourra être contrôlée par le juge administratif, et offrant des garanties aux familles qui entendent mettre en œuvre un projet éducatif de qualité. Cette modalité d’instruction serait ainsi soumise non plus à une simple déclaration mais à une autorisation annuelle de l’autorité académique accordée seulement pour certains motifs : l’état de santé ou le handicap de l’enfant, la pratique d’activités sportives ou artistiques intensives, l’itinérance de la famille en France ou l’éloignement géographique d’un établissement scolaire, ou encore « l’existence d’une situation particulière de l’enfant, sous réserve alors que les personnes qui en sont responsables justifient de leur capacité à assurer l’instruction en famille ». Ce dernier motif préserve une possibilité de choix éducatif des parents, mais tiré de considérations propres à l’enfant.
Comme le confirme cet article (et d'autres par la même occasion) : M Macron a annoncé le 02 octobre 2020 qu'il avait décidé de façon totalement arbitraire de supprimer une fois de plus l'une de nos libertés fondamentales inscrite dans les Principes fondamentaux reconnus par les lois de la République (PFRLR).
Il s'agit d'interdire l'école à la maison (ou encore instruction en famille) et de rendre l'écoleobligatoire pour tous les enfants dès 3 ans (sauf impératifs de santé, sportifs, musiciens... de haut niveau) et ce à partir de la rentrée 2021.
Il fait ainsi fi de la déclaration universelle des droits de l'homme qui stipule à l'article 26 paragraphe 3 que : "Les parents ont par priorité le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants" et de la convention européenne des droits de l'homme qui stipule également à l'article 2 du protocole additionnel : "L’État, dans l’exercice des fonctions qu’il assumera dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, respectera le droit des parents d’assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques.", le tout sous des prétextes extrémistes et religieux.
Ne nous laissons pas faire !
Réagissons !
Voici certaines solutions pour tenter d'empêcher l'obligation de scolarisation :
Lancer la destitution d'Emmanuel Macron ! En faisant se mobiliser les députés et les sénateurs. Plus d'informations ici !
Faire connaître votre désaccord et le partager sur vos réseaux sociaux notamment !
Distribuer des tracts, mettre des affiches dans les lieux publics
Afficher son désaccord sur ses vêtements (via logos, messages...)
Tenter d'obtenir le soutien de personnalités
...
Enfin lisez les témoignages de parents instructeurs sur le web et les réseaux sociaux, la très grande majorité a choisi ce mode d'instruction pour le bien de leurs enfants ! Lire cet article notamment, écoutez le début de ce reportage... d'autres à venir !!!
Voici un sujet d'actualité auquel nombre de parents sont confrontés. On n'y prête pas forcément attention au début, on se dit que c'est normal, l'enfant est dans son monde ou "dans la lune"... Mais quand arrive l'école primaire et les apprentissages, cela peut devenir plus embêtant. Etant moi-même confronté au sujet, j'ai fais des recherches et me penche sur la question. Je vais tenter par cet article de vous en apprendre d'avantage sur l'enfant et le manque de concentration et vous donner plusieurs pistes pour essayer de l'améliorer.
Tout d'abord je commencerai par dire qu'un enfant a le droit d'être dans son monde et distrait et ce d'autant plus lorsqu'ils sont jeunes. Ce n'est que lorsque cela se produit de façon très répétitive, dans plusieurs situations et que cela peut être handicapant pour l'enfant que l'on peut se pencher sur le sujet. Autrement laissez votre enfant vivre sa vie, il a le temps de prendre conscience de la réalité.
Quelles peuvent être les causes d'un manque de concentration ?
Si la réponse était facile, la solution le serait autant mais il peut souvent y avoir plusieurs origines à cela. Tentons d'en recenser certaines (liste non exhaustive) :
- le manque de sommeil - une exposition trop importante devant les écrans - le manque d’intérêt face à ce que l’on demande à l’enfant - une situation qui préoccupe l'enfant (divorce, décès, tentions...) - une alimentation insuffisamment variée - trop d'éléments perturbateurs autour de lui (bruit, objets, voix...) - des attentes exagérées ou des consignes pas assez claires - des troubles sensoriels (vue, audition...) - enfin il est possible que ce soit un trouble neurologique (trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité). Seul un médecin (psychiatre ou autre) sera en mesure de le diagnostiquer. ...
Ce ne sont plus des hypothèses mais bien des faits : l'exposition exagérée aux écrans est nuisible (lire notre article à ce sujet) et peut fortement agir sur le manque de concentration de l'enfant. A proscrire avant d'aller au lit ou à l'école et tenter de ramener l'exposition à 1h par jour maximum.
Veiller à une alimentation suffisamment variée et de bonne qualité
1 - Les nutriments bons pour le cerveau - Les acides gras essentiels pour le cerveau - Le glucose : le carburant du cerveau - Privilégier des aliments riches en protéines - Le rôle des oligo-éléments - L’importance des vitamines - Lutter contre le vieillissement du cerveau grâce aux antioxydants - Assurer les apports en oxygène
2 - 12 aliments bons pour le cerveau - Les poissons gras - Les huiles végétales - Les féculents et légumineuses - Les épinards et légumes verts - Les fruits de mer - Les oeufs - Les fruits rouges et l’avocat - Le chocolat noir - Le café
Accorder du temps et de l'attention à son enfant
Chose évidente me direz vous pour s'épanouir mais on aurait tendance à l'oublier et l'enfant pour combler ce manque pourrait de ce fait se réfugier dans un monde imaginaire.
Favoriser un climat affectif serein
Exemple : pas de remontrances avant le coucher ni avant l’école, ce qui risquerait de perturber votre enfant et donc de le déconcentrer ou de nuire à la qualité de son sommeil.
Favoriser les vrais moments d'échange
A travers les jeux notamment, par de petites séances courtes et riches au début puis plus longues avec le temps. Croisez vos regards, ne soyez pas dérangés, vous verrez votre enfant se transformer.
Lui permettre de se dépenser/défouler
Indispensable à son développement il permet ensuite de se concentrer plus facilement. L'apport en oxygène et l'effort fourni sont très bénéfiques physiquement et permettent une coupure de l'effort mental demandé lors de la concentration. Ne sous-estimez pas ce besoin impérieux.
Ne pas attendre de votre enfant plus que ce qu'il est capable
Souvent oublié, cela risque de mettre l'enfant en situation d'échec. Il peut alors chercher à s'échapper de la situation en se réfugiant dans ses pensées ou en se laissant distraire.
Supprimer ou réduire tout ce qui peut capter son attention ailleurs
Tels que la télévision, les jeux vidéos, une fenêtre ouverte avec des bruits, des objets ou jouets à proximité...
Choisir le bon moment
Repérer les moments de la journée où l’enfant est le plus calme et faire en sorte qu’il accomplisse les tâches les plus difficiles pour lui, et celles qui requièrent le plus de concentration, pendant ces moments. On évitera ainsi de faire les devoirs le soir tard ou le dimanche en fin de journée.
Il a aussi besoin de calme
Favorisez un lieu calme pour les devoirs, les apprentissages ou les jeux qui demandent de la concentration. Aidez-le a avoir aussi des moments de calme à lui tout seul (notamment dans une fratrie).
L'intéresser
Voici un sujet très intéressant justement. Qui n'a pas remarqué qu'un enfant est tout à fait capable de se concentrer longtemps sur une chose qui l'intéresse ? Alors que ce sera bien plus difficile pour une chose qui ne l'intéresse pas. Voici donc un élément clé pour la concentration : l'intérêt !! L'enthousiasme que l'enfant porte pour une chose ! Il n'est certes pas toujours évident de rendre certaines choses attrayantes mais sachez que le jeu est une solution miracle !
Donner une seule consigne à la fois et être clair
Cela lui évitera de s'embrouiller et d'en oublier une partie. Veillez à être cohérent sans quoi il aura du mal à satisfaire vos attentes.
Le féliciter et l'encourager régulièrement
Très important pour son épanouissement, il prendra petit à petit conscience que lorsqu'il fait un effort (notamment de concentration) on est content de lui. Il aura ainsi d'avantage envie d'en refaire.
Celles-ci peuvent également avoir un effet positif sur la concentration mais ne feront pas tout le travail non plus. Il est possible de porter des pierres tels que la fluorite (fluorine) ou l'ambre (pour ne citer qu'eux) sous forme de bracelet ou de collier.
Le manque de concentration est-il irrémédiable ?
Souvent cela s'estompe en grandissant, lorsque l'enfant devient plus mâture. Cela peut même disparaître. Dans certains cas (notamment lors de troubles déficitaires de l'attention), cela peut cependant persister même à l'âge adulte de façon plus ou moins prononcée, handicapante ou non. Je n'en parlerai pas dans cet article car je ne me suis pas penchée sur la question mais on peut trouver des trucs et astuces pour parvenir à une meilleure concentration. Il est aussi possible de revoir son alimentation, son sommeil, faire de l'EFT (Technique de Libération Emotionnelle)... et dans des cas graves, consulter un thérapeute, un magnétiseur par exemple.
Vous le savez déjà peut-être mais l'exposition exagérée aux écrans pour nos enfants est nocive ! Voici le témoignage d'une médecin de PMI. Réagissons, il est encore temps ! Les transcriptions en texte de chaque vidéo, sont juste en dessous.
Nous sommes deux médecins de PMI. Le Dr Isabelle Terrasse, et moi -même, le Dr Anne-Lise Ducanda, qui avons pris l’initiative de faire cette vidéo pour alerter les parents, les professionnels et les pouvoirs publics, sur les conséquences graves de tous les écrans sur les enfants de 0 à 4 ans, et notamment des troubles qui ressemblent en tout point aux Troubles du Spectre Autistique.
Tous nos constats sont tirés de notre pratique quotidienne.
Les médecins de PMI effectuent des consultations médicales gratuites pour les enfants de 0 à 3 ans et dans certains territoires, des visites médicales dans les écoles maternelles pour les enfants de 4 ans.
Mais ces 5 dernières années, les enseignants nous demandent de voir de plus en plus d’enfants qui présentent des retards de développement, des troubles du comportement et des Troubles du Spectre Autistique.
Des enfants dans leur bulle, indifférents au monde qui les entoure, qui souvent ne réagissent pas à leur prénom (ce que l’enfant devrait faire à 9 mois), qui ne jouent pas avec les autres, qui ne s’assoient pas avec les autres, qui ne parlent pas, ou qui parlent en écholalie : l’enfant répète mot pour mot une question qu’on lui pose.
Des enfants qui ne comprennent pas une consigne toute simple.
Des enfants inhibés qui ne bougent pas ou au contraire très agités; ils s’enfuient, jettent tout par terre, des enfants intolérants à la frustration : si on leur dit « non », ils hurlent, se roulent par terre, parfois agressifs, ils mordent, tapent, griffent; des enfants qui ont des gestes inadaptés : ils battent des ailes avec leurs mains, regardent fixement une lumière, une vitre, jouent toujours avec le même jouet : c’est ce qu’on appelle des stéréotypies.
Or, la triade :
1 - trouble de la communication
2 - trouble des relations sociales
3 - stéréotypies
sont la définition de ce qu’on appelle « Troubles du Spectre Autistique » ou « Troubles Envahissants du Développement ».
Sur 500 enfants d’une même classe d’âge dans ma ville, les écoles me signalent tous les ans environ 25 enfants qui ont ce tableau, soit 1 enfant sur 20.
Je reçois chaque enfant en consultation avec ses deux parents si possible pendant 1 heure, au cours de laquelle j’observe l’enfant et je lui fais passer des tests simples.
Est ce qu’il joue en salle d’attente ?
Est ce qu’il réagit à son prénom quand je l’appelle ?
Est ce que j’arrive à croiser son regard quand je lui parle ?
Peut il répondre à une consigne simple, comme « donne le jouet à papa » ?
Peut il répondre au test du langage ERTL4, calibré pour les enfants de 4 ans ?
Si sont des enfants qui se préparent pour aller à l’école nous leur posons des questions simples.
Certains enfants ne regardent même pas la feuille.
Je pose les questions : « Que fait la petite fille ? » l’enfant répond : « que fait la petite fille ? » ça c'est de l'écholalie. Ou bien, « A qui sont les chaussures bleues ? », l’enfant répond : « d’accord ! », donc à côté.
Après avoir éliminé une surdité, j’essaie de comprendre, j’interroge en détail les parents sur les habitudes de vie de l’enfant entre 0 et 3 ans.
Comment occupait il ses journées ? Comment était il gardé ? Et maintenant, que fait il en dehors des heures d’école ?
Je pose de façon très précise la question des écrans : Est ce une habitude à la maison de laisser la télévision allumée en permanence ?
Si oui, depuis que l’enfant est né ? l’enfant la regarde-t-il ou joue-t-il à côté sans la regarder ou les deux ?
L’enfant aime-t-il aller sur le téléphone de maman ?
Jouer sur la tablette de papa ?
A-t-il sa propre tablette à lui ?
Pour regarder des dessins animés, faire des jeux « éducatifs », va-t-il sur d’autres écrans, comme l'ordinateur, la DS, les jeux vidéos du grand frère ?
Je note le nombre d’heures totales passées par jour, devant chaque écran en semaine, le week-end, avant ses 3 ans, maintenant; et je les additionne dans un tableau. Le constat est sans appel : les enfants de 3-4 ans en grande difficulté que nous signalent les écoles sont quasiment tous exposés massivement aux écrans de 6 heures à 12 heures par jour. Ils n’ont pas ou peu de jeux d’imitation et s’ils en ont ils les délaissent de toute façon au profit des écrans. Ceci, parfois même en l'absence de toute problématique sociale ou de toute problématique familiale, mais les écrans ne sont pas des jouets comme les autres.
Rappelons comment se développe le cerveau du petit enfant. Le cerveau du petit enfant ne peut se développer que s’il manipule les jouets avec ses mains, qu’il les goûte avec sa bouche et explore son environnement réel.
Par exemple, avec ces cubes il essaie d’encastrer des cubes les uns après les autres. Un cube tombe, il recommence, en adaptant son geste; ou bien il manipule cette balle, se rend compte qu’elle est ronde, que quand il appuie dessus, elle se déforme, qu’elle a cette taille, qu’elle a des trous dedans. Quand il lance la balle, elle roule jusqu’au mur. Son cerveau analyse les effets de ses gestes sur les objets réels, et c’est une des conditions pour que le cerveau établisse des connexions cérébrales et se développe.
Le cerveau du petit enfant ne peut pas se développer sans le toucher. La succession de flashs lumineux et sonores très rapides des écrans captent l’attention involontaire de l’enfant qui a du mal à s’en détacher et à faire autre chose.
Il peut rester des heures fixé devant l’écran ce qui entrave l’exploration de son environnement réel par le toucher, mais isole aussi l’enfant de toute relation humaine, indispensable à la communication et au langage.
En effet, l’enfant ne peut développer le langage que si une personne s‘adresse à lui, le regarde, lui dit « tu » et lui parle de ce qu'il est en train de faire; par exemple: si un parent dit à son fils en le regardant « Nathan, tu viens, je t’aide à mettre ton manteau et nous sortons dehors tous les deux », tout en l’aidant à mettre son manteau et en sortant dehors avec lui.
La phrase prend tout son sens et l’enfant apprend ce que ces mots veulent dire parce qu’il le fait en même temps.
Si l’enfant entend exactement la même phrase dans un dessin animé qui ne s’adresse pas du tout à lui « tu viens, on va mettre ton manteau et nous sortons dehors tous les deux », cette phrase est une succession de mots qui glissent sur lui et qui ne prend aucun sens.
Il n’apprend pas ce que ces mots veulent dire.
Si l’enfant joue à côté de la télévision allumée, mais qu’il ne semble pas la regarder, il interrompt pourtant sans cesse ses manipulations de jouets pour jeter des coups d’oeil répétés vers la télévision. Il ne peut pas aller au bout de ses explorations et apprendre de ce qu’il fait. Le brouhaha et le bruit permanent de la télé qu'il entend l’isolent davantage, et pour lui, les mots ne servent pas à communiquer.
Par ailleurs, les écrans ne permettent pas deux choses essentielles à l’apprentissage: l'effort et la frustration.
De plus, ces flashs lumineux et sonores saccadés venus de l’écran ne sont ni prévisibles ni rassurants, et génèrent chez l’enfant des émotions et des angoisses qu'il ne gère pas.
Tout cela peut entraîner chez le petit enfant des comportements agressifs et violents : de plus en plus d'enfants mordent et tapent à la crèche et à l’école maternelle.
Ce phénomène existe même avec les dessins animés pour enfants, mais il est majoré si le programme est inadapté, comme le journal télévisé ou des films pour adultes par exemple.
Nous voyons en consultation des bébés tendus, des bébés qui pleurent beaucoup sans raison médicale ni psychologique, et qui s'apaisent miraculeusement quand les parents éteignent la télévision.
Par ailleurs, les écrans ont un pouvoir addictif très puissant. Petit à petit l'enfant ne peut plus s'en passer et le réclame de plus en plus.
Si les parents tentent de lui retirer, il peut rentrer dans une énorme colère: il hurle, se roule par terre, peut se taper la tête contre les murs.
La réaction est beaucoup plus violente que si on lui enlève n’importe quel autre jouet.
Et cela complique l'arrêt des écrans.
La seule solution pour les parents de le calmer est souvent de le remettre devant l'écran.
Les écrans plusieurs heures par jour empêchent le cerveau de se développer et génèrent des troubles du comportement et de la relation.
Comment en est-on arrivés là ? Depuis quelques années, la révolution numérique s’est invitée dans les familles avec 10 à 15 écrans par foyer.
La télévision est un écran de plus en plus grand et s'impose dans le salon.
Elle est souvent allumée toute la journée dès le matin, parfois dans les chambres, la cuisine.
Les chaînes se sont multipliées et certaines sont spécialement dédiées aux enfants ou aux bébés.
De plus en plus, les parents et les adolescents sont aussi sur leurs écrans, ce qui limite considérablement les échanges avec le petit dernier de 0 à 4 ans qui a tant besoin qu’on lui parle.
Les fabricants d'outils numériques l'ont bien compris: le nouveau marché c’est celui des bébés, et nous voyons ainsi dans les catalogues de jouets : des télés, des ordinateurs et des tablettes spécialement créés pour les bébés dès 6 mois ! « les meilleurs jeux éducatifs ! »
Les jouets avec écran remplacent de plus en plus les autres jouets et depuis 2014, la tablette est N°1 des ventes de jouets.
Les parents ne pensent pas mal faire, ils pensent que l’écran calme l’enfant, le rend sage, et cela leur permet de faire tout ce qu’ils ont à faire.
En plus, les parents pensent que leur enfant apprend avec les écrans, avec les jeux sur tablette, les applications sur téléphone, avec les chaînes télévision spéciales bébé le petit enfant répète les lettres, répète les chiffres, les formes en français et même en anglais.
Mais cela ne veut rien dire pour l'enfant qui ne parle pas encore. Il répète sans apprendre et ces mots n’ont aucun sens pour lui.
Nous voyons des enfants qui comptent jusqu’à 100 mais si nous leur demandons « donne moi deux cubes », ils sont incapables de savoir ce que “deux” représente.
Avant 4 ans, l'exposition massive aux écrans entraîne chez de plus en plus d’enfants des troubles qui sont exactement identiques aux troubles autistiques.
Je vois des enfants diagnostiqués « autistes » par l’hôpital dont les troubles disparaissent un mois après l ‘arrêt des écrans.
Les enfants que nous voyons sont empêchés de développer une vie sociale normale, de rentrer dans les apprentissages scolaires, et rentrent dans le handicap. D’autres enfants n’ont pas de trouble du contact mais ont de très gros retards. Pour exemple, ces deux dessins du bonhomme demandés à des enfants de 4 ans. Ici, le dessin d’un enfant peu exposé aux écrans, et là, le dessin d’un enfant qui a 3 mois de plus et qui est très exposé aux écrans.
Leur trouble impose de demander pour l’école une AVS, une Aide de Vie Scolaire : une personne recrutée et payée par les pouvoirs publics pour s’occuper d’eux dans la classe en plus de l’enseignante, parce qu’ils ne font rien sans une personne qui fait avec eux parce qu’ils se mettent en danger ou mettent en danger les autres.
Dans l’Essonne, les demande d’AVS ont été multipliées par 3 en 5 ans, les délais d’attente s’allongent, et il faut maintenant environ 9 mois pour avoir une AVS.
Certains enfants sont déscolarisés car l’école ne peut pas les accueillir sans AVS parce qu’ils s’enfuient, parce qu’ils frappent, parce qu’ils mettent tout par terre.
Nous remarquons aussi que les enfants sortent de moins en moins se promener, jouer dehors dans les parcs.
Il y a quelques années nous demandions un bilan hospitalier pour tous les enfants avec des signes autistiques.
Désormais, nous explorons avant tout la piste des écrans car quasiment tous les enfants en retrait autistique que nous voyons sont exposés de façon massive aux écrans 6 à 12 heures par jour, parfois depuis leur naissance avec la télé allumée au salon.
Notre première prescription, notre première recommandation, c’est de demander aux parents s’ils peuvent limiter les écrans pour l’enfant à 1 heure par jour maximum, tout écran confondu.
C’est souvent très difficile parce que les parents ont envie de regarder la télévision et sont de plus en plus sur leurs écrans, parce que l’enfant aussi, et le caractère addictif des écrans provoque de grandes crises quand on les arrête.
Cette crise peut durer plusieurs jours, plusieurs week-ends, avant que l'enfant s'apaise, se calme, se mette à jouer comme il n’a jamais joué avant et son développement cérébral peut alors reprendre normalement.
Ce sont toutes les habitudes familiales qu’il faut changer, y associer les grands frères et les grandes sœurs, les grands-parents parfois, et les crises de l’enfant qu’il faut supporter 3 à 5 jours, 2 à 3 week-ends.
Ce n'est pas toujours possible, et certaines situations nécessitent d’apporter un soutien aux parents, une aide éducative, qui peut prendre plusieurs formes : TISF (Technicienne d’Insertion Sociale et Familiale), dispositif de Réussite Éducative, Aide Éducative à Domicile, ou autre.
Un SESSAD (Service d’Éducation Spéciale et de Soins A Domicile), est très utile pour apporter stimulation ludique et pédagogique à l’enfant mais il y a un voire deux ans d’attente.
Quand les parents parviennent à limiter les écrans à une heure par jour, seuls ou avec une aide, les troubles et les signes autistiques disparaissent miraculeusement ou diminuent très fortement.
En un mois les progrès sont spectaculaires ! surtout si on y associe des jeux d'imitations: une ferme avec des animaux, une maison avec des personnages, une dînette, un garage, des poupées,... nous conseillons aux parents de jouer avec leur enfant au moins au début.
Ce qui est très important aussi c’est de parler presque tout le temps à l’enfant, de verbaliser ce qu'il fait, ce qu’on fait avec lui « j’enlève ton pull, donne moi ton pied pour mettre ta chaussure, tu as bien mangé aujourd’hui, on va partir se promener » etc...
Nous conseillons également la suppression des jouets parlants qui récitent les chiffres et les lettres de l’alphabet en français et en anglais, ce qui ne prend aucun sens pour l'enfant et l'éloigne du langage, les progrès sont alors fulgurants !
Les comportements agressifs et violents (s’il n’y a pas d’autres causes que les écrans), cessent en quelques jours, les enfants sont apaisés. Bien sûr, certaines situations nécessitent un bilan hospitalier, une prise en charge psychologique, parfois d'autres soins, mais pas toutes; et en tout cas, plus en première intention à chaque fois.
Devant chaque enfant en grande difficulté, il faut poser avant tout de façon très détaillée la question des écrans.
Si un mois après l’arrêt des écrans l'enfant n'a fait aucun progrès, il faut demander un bilan hospitalier. Pour un rendez-vous à l’hôpital les parents doivent attendre 12 mois, et 6 mois de plus pour faire le bilan, laissant la famille dans le désarroi le plus total avec un enfant qui va mal.
Pour une aide psychologique au CMP ou au CMPP, il faut attendre entre 9 et 12 mois, 2 ans pour l’orthophoniste, sachant que dans la plupart des situations c’est surtout d’une aide éducative dont les parents ont besoin : pour limiter les écrans, accompagner les parents à accompagner leurs enfants vers les jeux adaptés. Nous voyons des parents dépassés qui ne savent pas s’y prendre et qui sont demandeurs d’aide. C’est pourquoi, nous préconisons la création d’« écoles de parents ».
En attendant, pour les parents qui regarderaient cette vidéo :
1) éteignez la télévision le plus souvent possible si votre bébé, votre petit de moins de 4 ans est dans le salon, qu’il la regarde, ou qu’il joue à côté sans la regarder.
2) le matin avant l'école, n’allumez pas la télé : sinon, votre enfant adoptera en classe la même posture passive qu’il a devant l’écran de télévision.
3) ne donnez pas votre téléphone à votre enfant et pour cela, mettez un code dessus.
4) ne lui offrez pas de tablette pour noël ou pour son anniversaire avant 6 ans au moins. Cela ne lui apporterait absolument rien si ce n’est des crises quand vous voudrez lui retirer.
5) lisez lui des livres, donnez lui des jeux de manipulation, des jeux d’imitation : la ferme, la dînette,
6) sortez vous promener avec lui,
7) autorisez vous à lui dire « non » dès le plus jeune âge, il va se calmer au bout de quelques minutes et ne vous aimera pas moins.
8) laissez le se débrouiller, encouragez le quand il n’y arrive pas, mais ne faîtes pas à sa place. Vous l’aiderez à grandir.
9) parlez lui de tout ce que vous faîtes et de ce qu’il fait lui, et de préférence dans votre langue maternelle. Avec votre langue maternelle, ce sont des échanges affectifs beaucoup plus riches que vous lui transmettrez et quand il aura appris et structuré votre langue maternelle, il pourra alors plus vite apprendre le français à l’école.
L’augmentation exponentielle des Troubles du Spectre Autistique touche tous les pays riches et uniquement les pays riches.
Est-ce parce que les pays les plus pauvres n’ont pas encore été envahis par le numérique et les écrans ?
Nous posons la question car nous remarquons que beaucoup de nos petits patients progressent « miraculeusement » au retour d'un séjour en Afrique de plusieurs semaines.
Il s'agit là du plus grand défi de Santé Publique concernant des enfants dans les pays développés, coûtant des milliers d’euros à la société (bilans hospitaliers de 5 jours, multiples examens comme des IRM cérébrales ou des tests génétiques, MDPH, AVS, Aide Éducative, CMP ou CMPP, SESSAD, orthophonie, établissements spécialisés, allocations d’enfants handicapés…), et pour chaque famille concernée c’est chaque fois un drame humain et familial au coût inestimable.
Ce phénomène touche de plus en plus de frères et sœurs.
Est-ce parce qu’ils grandissent tous avec les mêmes écrans ?
On ne dispose d’aucune statistique fiable pour la France mais aux USA, le CDC : « Centre pour le Contrôle et la prévention des maladies » a des chiffres : En 1975, curieusement après l'arrivée de la télévision, la courbe des Troubles Autistiques commence à augmenter avec 1 enfant autiste sur 5000. En 1995 1 enfant autiste sur 500. En 2005 c'est 1 enfant sur 166, et les derniers chiffres en 2014 c'est un enfant autiste sur 68. Une augmentation de 600 % en 20 ans. En 2016 dans ma ville c'est 1 enfant sur 20 qui a des troubles de la relation.
On l'a bien compris.
C’est tout l’avenir de notre société qui est en jeu.
Nous invitons des journalistes de la presse écrite ou de l’audio visuel à venir étudier et filmer, avec l’accord des parents bien sûr, nos petits patients avec des Troubles du Spectre Autistique, puis leur transformation un mois après l’arrêt des écrans. Nous invitons des chercheurs à entreprendre des études sérieuses sur le lien entre exposition massive aux écrans et Troubles du Spectre Autistique.
Mais notre pratique quotidienne va tous les jours dans ce sens.
De nombreux parents sont déjà d’accord pour témoigner.
C’est une course contre la montre pour des milliers d’enfants actuellement concernés et pour ceux qui vont être concernés dans les années à venir.
L'information des parents et le changement des habitudes familiales peuvent transformer le devenir de milliers d’enfants en France.
Et peut-être, le problème de l’augmentation de la violence à l’adolescence.
Nous essayons d’organiser des rencontres et des formations auprès de différents partenaires: Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, Éducation Nationale, travailleurs sociaux, médecins, assistants maternels, tous les professionnels petite enfance, élus, pouvoirs publics, CAF, associations, parents, et beaucoup d'autres encore.
Nous sommes prêtes à travailler avec tous les partenaires concernés par ce phénomène et ils sont très nombreux.
Le CSA vient de faire une campagne pour déconseiller la télévision avant 3 ans, mais ce sont tous les écrans qu’il faut éloigner des enfants de à 0 à 4 ans.
Nous souhaitons alerter la Haute Autorité de Santé, l’Agence Régionale de Santé et les différents ministères concernés de l'Éducation Nationale, des affaires sociales et de la santé, des familles, de l’Enfance et des droits des femmes.
Nous savons que nous allons susciter beaucoup de réactions.
Nous sommes prêtes à échanger et à travailler avec vous.
C’est de notre devoir de partager nos constats.
Nous vous remercions de nous avoir suivies.
Transcription de la vidéo courte
Parents : Si vous avez un enfant âgé de 0 à 4 ans, cette vidéo est pour vous.
Je suis médecin de PMI, dans l'Essonne, et je vais vous parler, de ce que je constate tous les jours : les effets graves des écrans sur les bébés et les enfants.
Depuis quelques années les enseignants de maternelle et les personnels de crèche ou de halte-garderie me signalent de plus en plus d'enfants qui présentent de grandes difficultés : des enfants qui ne parlent pas du tout ou qui parlent en écholalie (l'enfant répète mot pour mot tout ce qu'on dit). Des enfants qui ne comprennent pas une consigne toute simple. Des enfants dans leur bulle, qui ne réagissent pas quand on les appelle, et qui ne jouent pas avec les autres. Des enfants inhibés, qui ne bougent pas, ou au contraire très agités, qui ne peuvent rester assis et touchent à tout. Ils n'arrivent pas à se concentrer peuvent être intolérants à la frustration.
Si on leur dit non, ils hurlent ou se roulent par terre. Ils sont parfois agressifs. Ils mordent, ils tapent. Des enfants qui peuvent avoir des gestes inadaptés : ils battent des ailes avec leurs mains, regardent fixement une vitre, jouent toujours avec le même jouet, touchent l'eau des toilettes, ou lèchent le sol.
En interrogeant les parents sur les habitudes de l'enfant et de la famille, le constat est sans appel. Les enfants en grandes difficultés
sont très souvent massivement exposés aux écrans, de 6 heures à 12 heures par jour, car il faut tenir compte de la télé allumée dans la même pièce que l'enfant, même s'il ne la regarde pas.
Comment en est-on arrivé là?
Depuis quelques années, la révolution numérique s'est invitée dans les familles, où il y a plus d'écrans que d'enfants : 10 à 20 par foyer.
La télé est un écran de plus en plus grand et s'impose dans le salon, parfois dans d'autres pièces. Les fabricants d'outils numériques
l'ont bien compris : le nouveau marché, c'est celui des bébés. Et l'on voit dans ce catalogue de jouets, des tablettes, des ordinateurs et des télés, spécialement conçus pour les bébés à partir de 12 mois.
Parents, vous ne pensez pas mal faire. Vous pensez que les écrans rendent votre enfant sage et calme, tout en vous permettant de faire tout ce que vous avez à faire. En plus, vous pensez que votre enfant apprend.
Avec les jeux sur tablette, les applications sur téléphone, avec les chaînes télé "spécial bébé", votre petit répète les lettres,
répète les chiffres, les formes, les couleurs, même en anglais. Mais cela ne veut rien dire pour votre enfant qui ne parle pas encore.
Son cerveau associe un son à une image et le répète par automatisme sans comprendre. Nous voyons des enfants qui comptent jusqu'à 100 ou reconnaissent les chiffres, mais si nous leur demandons : "donne-moi deux cubes", ils sont incapables de savoir ce que "2" représente.
Les écrans ne sont pas des jouets comme les autres. Et pour comprendre, rappelons que le cerveau d'un petit enfant ne peut se développer que s'il manipule des objets avec ses mains, qu'il les goûte avec sa bouche, et explore son environnement réel. Quand il lance la balle, qui roule par exemple, son cerveau analyse l'effet de son geste sur l'objet et c'est une des conditions pour que son cerveau établisse des connexions cérébrales et se développe.
Il peut rester des heures fixé devant l'écran, ce qui limite considérablement les échanges entre vous et lui, échanges indispensables au développement de son langage, de ses relations au monde et aux autres.
En effet, l'enfant ne peut développer le langage que si une personne le regarde, s'adresse à lui en lui disant "tu", et lui parle de ce qu'il est en train de faire, ou de ce qu'il ressent.
Par ailleurs, les écrans ne permettent pas deux choses essentielles à l'apprentissage : l'effort et la frustration.
De plus, ces flashs lumineux et sonores saccadés venus de l'écran ne sont ni prévisibles, ni rassurants, et génère chez l'enfant des émotions et des angoisses qu'il ne gère pas. Tout cela peut entraîner des comportements désorganisés ou agressifs : des enfants qui reniflent les autres, ou lèchent par terre, ou qui mordent ou griffent.
Les écrans plusieurs heures par jour entraînent des retards intellectuels et moteurs et, chez de plus en plus d'enfants, des troubles qui sont en tout point identiques aux troubles autistiques.
Nous voyons en consultation des bébés tendus, qui pleurent beaucoup, et qui s'apaisent miraculeusement quand les parents éteignent la télé. Par ailleurs, les écrans ont un pouvoir addictif très puissant. Même si votre enfant a des jeux adaptés, il les délaisse de toute façon au profit des écrans et ne peut plus s'en passer. Les écrans provoquent de grandes crises quand on les arrête: il hurle, se roule par terre, peut se taper la tête contre les murs. D'autres enfants n'ont pas de troubles aussi graves, mais ont de gros retards. Pour exemple, ces deux dessins du bonhomme, demandés à des enfants de 4 ans. Ici, le dessin d'un enfant peu exposé aux écrans. Et là, le dessin d'un bonhomme d'un enfant qui a 3 mois de plus et qui est très exposés aux écrans.
Nous remarquons aussi que les enfants sortent de moins en moins se promener, jouer dehors dans les parcs, ce qui est pourtant essentiel au développement de sa motricité, de la vue, et des relations sociales.
Les enfants que nous voyons sont empêchés de développer une vie sociale normale, de rentrer dans les apprentissages de l'école, et rentrent dans le handicap. Leurs troubles imposent de demander pour eux, dans la classe, une AVS : une aide de vie scolaire parce qu'ils ne font rien sans une autre personne qui fait avec eux, ou parce qu'ils se mettent en danger, ou mettent en danger les autres.
Devant un enfant en difficultés qui est exposé massivement aux écrans, ma première prescription, ma première recommandation, c'est de demander aux parents s'ils peuvent limiter les écrans à une heure par jour, tout écran confondu, y compris la télé allumée, même s'il ne la regarde pas.
C'est souvent très difficile, parce que les parents ont envie de regarder la télé et sont de plus en plus sur leurs écrans, parce que l'enfant aussi, et les écrans, très addictifs, provoquent des crises quand on les arrête, qui peuvent durer 3 à 4 jours, 2 à 3 week-ends, avant que l'enfant s'apaise, se calme, se mette à jouer comme il n'a jamais jouer avant, qu'il commence à entrer en interaction avec ses parents,
et son développement cérébral peut alors reprendre normalement.
Je vois des enfants diagnostiqués autistes par l'hôpital, dont les troubles disparaissent quand les parents parviennent à limiter les écrans à une heure par jour. En un mois, les progrès sont déjà spectaculaires.
Pour les parents qui regarderaient cette vidéo:
éteignez la télé le plus souvent possible : si votre bébé, votre petit de moins de 4 ans est dans le salon, qu'il la regarde ou qu'il joue à côté.
Le matin, avant l'école, n'allumez pas la télé, et ne lui donnez pas la tablette ou le téléphone. Sinon, votre enfant adoptera en classe la même posture passive qu'il a devant l'écran, et ne fera même pas attention à ce que dit la maîtresse.
Ne donnez pas votre smartphone à votre enfant. Et pour cela, mettez un code dessus.
Ne lui offrez pas de tablette pour Noël ou pour son anniversaire avant 6 ans au moins. Cela ne lui apporterait absolument rien, si ce n'est des crises quand vous voudrez lui retirer.
Lisez-lui des livres simples
Donnez-lui des jeux de manipulations, comme ces cubes, des jeux d'imitation : une ferme avec des animaux, une maison avec des personnages, une dînette pour faire à manger, un garage, des poupées. Jouez avec votre enfant pour lui montrer.
Supprimez les jouets parlants qui récitent les chiffres et les lettres, ce qui ne prend aucun sens pour votre enfant et l'éloigne du langage.
Sortez vous promener avec lui et dans les lieux où il y a des enfants : au parc, à la ludothèque dans les accueil enfants-parents que vous proposent gratuitement les mairies ou les associations.
Autorisez-vous à lui dire non, dès le plus jeune âge. Il va se calmer au bout de quelques minutes et ne vous aimera pas moins.
Laissez-le se débrouiller. Encouragez-le quand il n'y arrive pas mais ne faites pas à sa place. Vous l'aiderez à grandir.
Parlez-lui beaucoup, de ce qu'il est en train de faire, de ce que vous faites avec lui, de ce qu'il peut ressentir, et de préférence dans votre langue maternelle, car ce seront des échanges affectifs beaucoup plus riches. Et quand il aura appris et structuré votre langue maternelle, il apprendra plus vite le français à l'école.
Si un mois après l'arrêt des écrans, votre enfant n'a fait aucun progrès, consultez votre médecin ou une psychologue.
Le CSA vient de faire une campagne pour déconseiller la télé avant 3 ans, mais ce sont tous les écrans qu'il faut éloigner des enfants de 0 à 4 ans, et les limiter fortement après 4 ans.
Parents : vous pouvez faire beaucoup pour le développement de votre enfant, son épanouissement à l'école, et sa socialisation.
Parce que cette question est récurrente et préoccupe souvent les parents comme elle m'a également préoccupée, je vais consacrer cet article, après vous avoir parlé de notre organisation en ief pour le cp, à vous présenter les supports que j'ai choisis pour l'année de cp de mon fils. A noter que j'ai choisi ces supports en fonction de nous et qu'il serait faux de vouloir faire exactement pareil. Prenez soin, tout comme je l'ai fait, de choisir ceux qui vous conviennent en fonction de vous, de votre enfant et de votre budget. N'hésitez pas à prendre le temps qu'il faut et à chercher d'occasion.
Note n°2 : Le support n'est évidement destiné qu'à faciliter l'action de dispenser un enseignement. La qualité et l'intérêt de celui-ci se feront principalement par la personne qui le prodigue et sa capacité à le rendre accessible et ludique pour l'enfant !
Avant de choisir précisément nos supports, je me suis renseignée sur les différentes matières enseignée en cp. En effet, les attendus du socle commun ainsi que ceux de fin de cycle, ne sont pas classés par matière. Ainsi j'ai répertorié les matières suivantes :
- Français : avec lecture, écriture et étude de la langue - Mathématiques - Découverte du monde (DDM) : vivant / non vivant, matière, objets, espace et temps - L'EMC (Education Morale et Civique) - Langue vivante (ou régionale) - L'EPS (Education Physique et Sportive) - Les arts
Une fois ceci devenu un peu plus clair, il m'était plus aisé de voir ou en venir. Certaines matières ne me demanderont pas de supports ou très peu et d'autres oui.
Les matières sans supports
Pour le sport, les arts, la langue vivante et l'EMC, nous avons choisi de faire sans support. Je m'explique :
Le sport et les arts
Ce sont à mon avis des matières vivantes que l'on pratique et non que l'on apprend (du moins en cp). Ainsi Alexander pratiquera du sport de manière toute naturelle à la maison en courant, sautant, lançant, grimpant aux arbres, jouant avec un ballon, des buts, des raquettes, en faisant du vélo ou de la trottinette... De même que pour les arts il dessinera, peindra, fabriquera des maquettes, objets divers, fera de la décoration, des châteaux de sables, des legos, des meccanos... et j'en passe. A cela nous avons également choisi de l'inscrire dans une école de cirque et de lui permettre de faire de l'équitation avec mes chevaux. L'année dernière nous l'avions même inscrit à un cours d'éveil musical.
L'EMC
Les attendus en EMC en fin de cp étant assez peu conséquents, j'ai choisi ne pas investir dans un support. Les leçons se feront de façon assez naturelle au quotidien avec des explications et pourquoi pas quelques exercices ponctuels trouvés sur le net. Le but de l'EMC étant tout de même de devenir un citoyen responsable et civique.
Langue vivante : l'allemand
Pour cette partie, je vous l'avouerai, nous avons l'avantage d'être tous les 3 (mes parents et moi) bilingue français / allemand. Ainsi nous n'utiliserons pas de supports ici non plus et les apprentissages se feront au quotidien de façon spontanée, ludique et répétitive.
Les matières avec support
Pour les autres matières (français, mathématiques et DDM) j'ai choisi de m'aider de supports principalement pour me faciliter la vie, avoir une trame et ne pas passer mon temps à chercher et imprimer tout un tas de fiches trouvées sur le net (parfois excellentes il faut le reconnaître).
Le français
Matière fondamentale et très importante au cp, nous distinguerons la lecture de l'écriture ainsi que de l'étude de la langue.
Pour la lecture : Nous avons opté pour une méthode de lecture syllabique classique de la librairie des écoles (il en existe évidement d'autres très bien faites également : Boscher, Montessori...). Cette méthode progressive nous correspond et aborde aussi l'étude de la langue. Avec ce manuel l'ensemble des notions importantes en lecture est couvert. A cette méthode syllabique j'ai choisi, après quelques temps, de la compléter d'un cahier d'apprentissage et d'entrainement à la lecture un peu plus ludique : "Mon grand cahier Montessori de lecture". A cela s'ajoutent quelques petits livres de lecture débutant (voir photo plus bas). Il y en a de différents niveau en fonction de l'avancée dans la lecture de l'enfant. Ici seul le niveau 1 (débutant) est présent. Il se peut qu'en cours d'année et en fonction de l'avancement d'Alexander, un autre cahier "ludiques" vienne compléter notre collection : "je comprends ce que je lis Montessori". Affaire à suivre. Enfin un petit dictionnaire trouvé sur un vide grenier complètera très bien nos manuels.
Pour l'écriture : Nous avons choisi tout d'abord le manuel d'écriture de la librairie des écoles qui accompagne le manuel de lecture. Puis découvrant la méthode d'écriture Danièle Dumont, j'ai souhaité apprendre l'écriture des lettres dans un ordre bien précis à Alexander. C'est ainsi que nous avons pris un cahier maternelle vierge de 32 pages (interligne 3mm) ou je lui trace le modèle de la lettre qu'il reproduit ensuite. Petite précision : nous travaillons la découverte du tracé de la lettre sur feuille plastifiée (à défaut de lettres rugueuses que je n'ai pas voulu acheter à l'époque) d'abord avec le doigt puis avec feutre. Sur le cahier, Alexander écrit uniquement au crayon de papier pour le moment.
Pour l'étude de la langue (EDL) : Il y a à l'intérieur du manuel de lecture de la librairie des écoles des pages dédiés à l'EDL. En plus de cela nous avons un Bescherelle GS, CP, CE1 (trouvé sur un vide grenier ^^) qui vient compléter les premières notions à acquérir. En fonction de l'avancement d'Alexander, j'opterai éventuellement pour "Mon grand cahier Montessori de grammaire". Affaire à suivre également.
Les mathématiques
Ici je souhaitais un manuel avec le "programme" de l'année tout prêt à suivre. Ayant lu de bonnes choses sur la méthode de Singapour de la librairie des écoles, mon choix s'est porté là dessus (ancienne version). Il existe évidement d'autres méthodes toutes prêtes chez d'autres éditeurs. Ainsi nous nous sommes procuré le manuel de cours et les 2 cahiers d'exercices qui vont avec (sans le guide pédagogique qui m'apparaissait comme une contrainte à suivre onéreuse). A cela j'ai souhaité ajouter un peu plus de géométrie et me suis décidée pour les cahiers "Bout de gomme" de chez Jocatop. J'en ai profité pour prendre les 2 autres (calculs + problèmes) afin de me faire mon avis et de permettre à Alexander de s'entrainer d'avantage. De plus ces cahiers ont l'air assez ludique = essentiel pour A. Nous utilisons également de temps en temps le site de Khan Academy, ludique et encourageant. Enfin j'ai souhaité un peu de manipulation (ludique !!) et me suis procurée du matériel décimal ici. Cela plaît énormément à mon fils (eh oui on peut faire des constructions avec...).
La Découverte du monde
J'ai commencé en début d'année à chercher les notions qui étaient abordées en DDM et à imprimer diverses fiches trouvées sur le blogs d'enseignants (il y en a une multitude). Assez fastidieux et demandant une bonne organisation et un classeur et des cartouches d'encre, j'ai préféré opter pour plus économique en temps et en argent. C'est pourquoi j'ai choisi les cahiers "Magellan" et "Les cahiers de la luciole" CP de chez Hatier (existe aussi chez d'autres éditeurs comme istra ;-)). Pratiques et peu chers, ils abordent les différentes notions vues en cp. Nous les complèterons par quelques exercices trouvés sur le net, de la manipulation, des sorties découvertes, des vidéos (notamment "C'est pas sorcier", "Il était une fois... les découvreurs, la vie..." etc.), les situations de la vie quotidienne...
Livres premières lectures
Conclusion
Voici donc nos supports présentés avec explications. Je n'hésiterai pas à mettre des remarques en cours d'année. J'espère que cet article aura pu vous aider. N'hésitez pas à laisser un commentaire si vous le souhaitez ou si vous avez des questions. Merci.
Je vous parlais dans l'article précédent des raisons qui nous ont amenés à choisir l'instruction en famille. Aujourd'hui je vais vous dévoiler un peu de notre quotidien, de notre façon de faire et de la manière dont nous nous sommes organisés. A rappeler également que cette manière nous est propre et que chacun est libre de faire comme il le souhaite et de manière entièrement personnelle. Notre façon de faire se veut être un témoignage et pourra tout au mieux donner des idées à ceux qui le souhaitent.
L'emploi du temps
Après quelques semaines à trouver notre rythme lors de notre première année officielle d'instruction en famille en 2019, nous avons souhaité mettre sur papier le déroulement de nos journée. C'est ainsi qu'est apparu notre premier emploi du temps. Depuis, je ne m'en passe plus car il cadre à merveille notre rythme quotidien et hebdomadaire. Cette année encore j'ai fais un emploi du temps pour mon fils Alexander qui ferait sa rentrée en CP s'il était scolarisé, et qui nous sert de ligne directrice à toute la famille. Pour rappel, Alexander est instruit par mes parents et moi même, donc 3 personnes à se relayer. Parce que les images parlent mieux que de longs discours, je vous partage notre emploi du temps pour cette rentrée 2020-2021.
Les séances d'instruction
Comme vous avez pu le constater, nous nous sommes réservés 2 créneaux (un le matin et un l'après-midi) dédiés aux apprentissages proprement dits. A aujourd'hui, nous ne travaillons pas 2 heures de suite sans interruption mais par séquences d'une quinzaine de minutes environ par matière ou sujet.
Ainsi notre créneau du matin ressemblera à peu près à cela : Ecriture 20 min Lecture 15 min Récréation ^^ Mathématiques 20 min Jeux éducatifs 30/45 min ou informatique 30 min ou allemand 15 min ou aller dehors 45 min
Et celui de l'après-midi à cela : Rituel lecture 5 min Rituel écriture 5/10 min Découverte du monde ou sciences ou histoire ou géographie 20 min EMC (Education Morale et Civique) 15/20 min ou cuisine 45 min Allemand si non fait le matin 15 min ou informatique 30 min ou activités artistiques 30 min
Nous n'avons volontairement pas arrêté les matières à des jours fixes afin de rester flexible et de s'adapter aux envies d'Alexander. Seuls les fondamentaux du matin et les rituels lecture et écriture sont quotidiens et fixes.
Pour cadrer tout cela et garder une trace de ce que nous faisons quotidiennement, j'ai mis au point un petit document (inspiré par la programmation de "Nous on préfère l'IEF" que nous cochons chaque jour. A cela s'ajoute un agenda à 1,50 € trouvé en grande surface où nous consignons précisément ce qui a été fait chaque jour.
Ajout du 01.09.20 : Pour la maternelle, je ne m'étais pas autant compliqué la vie. J'avais mes objectifs à l'année d'un coté et mon agenda pour noter ce que nous faisions tous les jours de l'autre. 😉
Les objectifs
Lors de la dernière année de maternelle d'Alexander (notre première année officielle d'IEF), nous avions élaboré un ensemble d'objectifs que nous souhaitions atteindre en fin d'année avec Alexander en fonction de ses capacités connues et estimées. Pour cela nous nous étions en partie inspirés des attendus de fin de cycle 1 et avions rajouté ou supprimé des éléments à notre convenance. Je ne pourrais pas vous dire ce qu'en pense l'inspecteur étant donné que notre contrôle a été annulé en raison du coronavirus. J'avais trouvé assez difficile d'estimer ce à quoi nous pouvions arriver en l'espace d'un an et ne souhaitais pas suivre à la lettre le programme de l'éducation nationale et c'est pourquoi j'ai fais quelques modifications pour cette nouvelle année.
Ainsi pour cette année, j'ai tracé en bref les grandes lignes auxquelles nous tendons et ai en parallèle établi un petit programme des objectifs par période que j'envisage d'atteindre. Ceci étant une première, je rectifierai au fil du temps ma programmation (qui n'est en passant pas complètement terminée). J'utilise pour m'aider et avoir quelques repères les attendus de fin de cycle 2 ainsi que les attendus de fin de CP en français, maths et EMC (trouvable sur le site Eduscol).
Voici un aperçu de ce que je viens de vous décrire.
Edit de janvier 2021 : J'ai mis complètement de côté les objectifs pour le moment et nous ne suivons que les manuels. J'y reviendrai peut être plus tard. Enjoy the life !! 😀
L'adaptation
Enfin je souhaiterais rajouter que aussi bien cadré que l'on veuille, les choses ne se passent pas toujours comme prévues, nous nous gardons une certaine marge de manœuvre et donc nous adaptons au besoin. Qu'il s'agisse d'un évènement imprévu, une occasion à ne pas manquer, une météo exceptionnelle, la maladie ou bien une motivation plus ou moins présente (de l'enfant ou de l'adulte), nous faisons avec et revenons ensuite à notre cadre et nos objectifs.
Conclusion
Voilà pour le moment ce que je peux vous dire de notre organisation. Je rappelle qu'elle nous est propre et que chacun a la sienne. S'il y a des points que je n'ai pas abordés et qui vous intéressent, n'hésitez pas à laisser un commentaire, je tenterai d'y répondre d'une manière ou d'une autre. Cet article est également susceptible de se voir enrichi ou modifier au fil de nos expériences.
Comme vous avez peut être pu le constater, nous avons décidé (avec l'aide de mes parents) d'instruire mon fils Alexander en famille. Avant de vous expliquer les raisons de ce choix, je tenais à rappeler qu'en France, c'est bien l'instruction qui est obligatoire et non l'école. Voir l'onglet "Instruction en famille".
L'ief un droit ?
Avant de vous parler de nos raisons propres au choix d'instruire mon fils en famille, je souhaiterais rappeler que tout le monde est en droit d'instruire son ou ses enfants en famille, de passer par des cours par correspondance ou non, de pratiquer le unschooling... Il n'y a pas de raisons juridiquement "valable" à avoir ni à justifier de quelque situation que ce soit. Chacun est libre d'avoir ses propres raisons ! C'est pourquoi la raison que je vous donnerai ici ne concerne que nous. Libre à vous ensuite de choisir d'instruire ou non votre ou vos enfants en fonction de vos propres choix. 🙂
Au commencement
La décision de ne pas scolariser mon fils est une décision prise comme je l'ai dit en famille. L'idée émanait principalement de mon père qui souhaitait instruire mon fils sans qu'il ait besoin d'aller à l'école. A l'âge où Alexander aurait pu faire sa rentrée en maternelle, j'ai choisi de le garder à la maison car je ne me sentais pas prête à le mettre en collectivité. L'école n'étant à cette époque obligatoire qu'à partir de 6 ans. Le temps passait et nous faisions pleins de découvertes, sans pression. Alexander aimait regarder de nombreux livres avec moi ou ses grands parents, il aimait piocher et jardiner, bricoler et monter à cheval (eh oui ^^) puis regarder quelques dessins animés. Puis un jour je me suis retrouvée dans une situation délicate avec la pression d'un médecin insistant pour que je scolarise mon fils. Lui ayant expliqué que je ne le souhaitais pas (mais sans conviction profonde encore), il nous a fait des ennuis. Bref, cela nous a secoués et l'idée initiale de mon père à finit par percer en moi (et ma mère également) pour devenir une certitude : il faut instruire nous même Alexander !
Pourquoi ce choix ?
La raison fondamentale qui m'a poussée à prendre cette décision est : LE BIEN DE MON ENFANT !
J'ai toujours souhaité le meilleur pour lui et sans craindre les sacrifices, je me devais cette fois aussi être au clair sur ce que je voulais pour lui.
Et ce que je voulais était :
- que mon fils s'épanouisse de manière naturelle et sans pression dans un monde sain et proche de la nature - qu'il garde son enthousiasme et sa liberté d'être ce qu'il est - que l'on s'occupe de lui et qu'on l'accompagne dans sa soif de découverte - qu'il soit poli et parle correctement (sans gros mots par exemple) - respecter le rythme physiologique de mon fils (heure de lever, sommeil suffisant...)
Ainsi si je voulais offrir tout ceci à mon fils, le choix de l'instruire moi même devenait une évidence.
Et les doutes ... ?
Bien sûr je ne suis pas passée à côté de certains doutes : en serais-je capable ? Comment dois-je m'y prendre ? Et la socialisation ? etc.
Eh bien j'ai commencé à me renseigner sur internet et à lire beaucoup de témoignages. Je me suis renseignée sur les lois et me suis inscrite dans plusieurs groupes ief facebook. Au bout d'un certain temps j'étais devenue bien rodée. Et lorsque l'instruction est devenue obligatoire à partir de 3 ans, j'ai effectuée tout naturellement les démarches et me suis, avec l'aide de mes parents, attelée à la tâche. Alexander avait alors 5 ans et demi et était sensé rentrer en grande section de maternelle. Quand à la fameuse socialisation, il y a pleins de manières de rencontrer d'autres enfants en dehors de l'école.
Concrètement est-ce faisable ?
D'un point de vue financier N'étant pas très riche mais assez autonome, nous n'avons pas de soucis de ce côté là. J'achète beaucoup d'occasion et nous produisons une grande partie de notre nourriture. Nous avons 1 salaire pour 4 personnes et pas de crédits.
D'un point de vue temps Etant à notre compte, nous avons la chance d'être très flexible niveau horaires. Nous sommes trois personnes à instruire Alexander et nous relayons quotidiennement. Un emploi du temps fixe un cadre à notre organisation hebdomadaire. Voir l'article suivant sur notre organisation en ief pour le cp.
D'un point de vue connaissances Ayant été très bons élèves tous les 3, nous avons encore de bonne connaissances scolaires, surtout qu'Alexander n'a à ce jour que 6 ans et demi et va faire sa rentrée en cp. Même avec moins de connaissance, l'ief est tout à fait envisageable grâce à de bons support (voir l'article sur nos support en ief pour le cp) ou à des cours par correspondance.
Conclusion
Pour conclure je dirais que instruire son ou ses enfants soi-même est tout à fait envisageable et que les motivations sont propres à chacun. Pour nous il s'agit de respecter le rythme de l'enfant, ses capacités et ses intérêts, d'avoir un emploi du temps souple, d'avoir un sommeil suffisant et de qualité et de ne pas être contraint d'apprendre en étant assis pendant 6 heures sur une chaise. N'hésitez pas si vous le souhaitez à lire les témoignages d'autres personnes, à vous renseigner sur les droits et obligations qu'induisent de vouloir instruire en famille et enfin à avoir confiance.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore radio pomme d'Api :
Radio Pomme d’Api, c’est la radio des petits que les parents écoutent aussi. Toute la journée, des chansons, des comptines, des histoires et des poèmes pour découvrir le monde merveilleux de la littérature orale. D’un mot, d’une note, écoutez et découvrez avec vos enfants tous ces artistes qui donnent de la voix pour enchanter la vie : d’Anne Sylvestre à Alain Schneider, d’Henri Dès au Roi des papas, de Jo Akepsimas à Pascal Parisot, ZUT ou les P’tits Loups du Jazz. Avec les histoires des meilleurs conteurs et comédiens contemporains et un éveil à tous les genres musicaux.
Et chaque soir, à 20h15, une grande histoire à écouter !
Depuis sa naissance, il y a bientôt cinquante ans, le magazine Pomme d’Api a le souci d’éveiller ses jeunes lecteurs aux sons, à la musique et au bonheur d’une parole partagée. Aujourd’hui, nous leur offrons leur toute première webradio.
Parce que les enfants aiment énormément qu'on leur raconte des histoires !!!
Que ce soit le soir avant de dormir où à n'importe quel moment de la journée, se retrouver autour d'un livre ou d'une belle histoire contée fera le plaisir de votre enfant. N'étant pas forcément toujours disponible pour raconter une histoire moi-même, j'ai fouillé sur le net pour trouver de belles histoires racontées à faire écouter à nos enfants. Je vous partage ici mes trouvailles. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et à me faire part des vôtres.
Voilà qui réjouira vos enfants et les occupera pendant un bon moment. La pâte à modeler faite maison est facile à réaliser et peut se conserver pendant plusieurs années.
Ingrédients
- 400g de farine
- 200g de sel bien fin
- 2 c à S de poudre d'alun (se trouve en pharmacie)
- 1/2 l d'eau bouillante
- 3 c à S d'huile
- 1 c à S de colorant alimentaire
Fabrication
Mélanger la farine, le sel et l'alun dans un récipient.
Mélanger l'eau bouillante, l'huile et le colorant dans le cas où vous ne préparez qu'une seule couleur.
Ajouter progressivement l'eau à la farine, lentement, jusqu'à ce que ce soit tiède.
Mélanger ensuite à la main.
Si vous souhaitez avoir plusieurs couleurs, partagez votre pâte blanche par exemple en quatre parties. Puis vous ajouter un colorant différent à chaque partie, du colorant alimentaire, un bleu, un vert, un rouge, un jaune ; ou bien vous mélangez deux colorants ensemble pour obtenir une autre couleur.
Dans le cas où votre pâte est trop molle, étalez-la et laissez-la sécher pendant plusieurs heures, ou plusieurs jours, elle va durcir un peu. Il faut vérifier de temps en temps la consistance et remettre en boule pour mélanger le tout. Lorsque la consistance est bonne, bien emballer la pâte dans du film alimentaire , sinon elle peut sécher et on sent des grains qui durcissent. En la mélangeant à nouveau, la consistance redevient homogène.
Si cela durcit, remettre de l'huile
Conservation
La pâte à modeler se conservera bien pendant plusieurs années si vous l'emballez dans un film plastique et que vous la mettez au frais.
N'hésitez pas à partager l'article et à laisser votre commentaire.
Par ce que l'éveil de nos enfants passe aussi par certains bons films, documentaires ou séries, il serait faux de les en priver complètement surtout à une époque où le numérique fait son boum. Attention cependant à ne pas en abuser car trop d'exposition aux écrans peu s'avérer néfaste (voir notre article sur les dangers des écrans).
Voici donc une liste non exhaustive de films ou séries que mon fils a pu regarder, si cela peut vous inspirer. N'hésitez pas à partager, commenter et me faire de nouvelles suggestions.
Nous commencerons par notre coup de cœur découvert lorsqu'il avait 3 ans et que nous avons longtemps regardé et regardons encore :
https://www.youtube.com/watch?v=CRbOCW8cJHM
La fouine - L'histoire secrète de Tifoune, la fouine
Liste de films / séries /vidéos testés et approuvés pour jeunes enfants (surtout garçons)
En tout cas celle-ci à tendance à être oubliée ; et nous oublions régulièrement que des petits yeux et des oreilles nous observent et reproduiront ce que nous faisons, disons...
Alors à la tâche ! Nous nous devons en tant que parents d'être vigilants en ce qui concerne notre comportement et nos paroles. Les enfants sont comme des éponges et absorbent ce qui les entoure pour le refaire ensuite. C'est leur instinct d'imitation et ceci à la grande joie ou au grand désespoir de leurs éducateurs. Ceux-ci ont ainsi, à travers les enfants, un reflet d'eux même.
Ne vous désespérez pas si votre enfant a un comportement qui vous déplaît, commencez par opérer les changements en vous et/ou sur son environnement (l'exposition aux écrans par exemple, est en partie responsable de certains comportements négatifs chez les enfants).
Dans tous les cas que nous le voulions ou pas, l'enfant suivra l'exemple de ses parents ou éducateurs. C'est pourquoi efforçons nous d'être d'abord des exemples, des modèles dignes de ce nom sur lesquels pourront s'appuyer nos enfants. L'avenir est entre nos mains !
Qui n'a pas encore aujourd'hui cherché la dimension spirituelle des choses ? Qui ne s'est jamais demandé si chaque évènement avait un sens ?
Pour ma part je suis persuadé que l'être humain a une vie spirituelle et qu'il est animé d'un noyau spirituel vivant qu'il doit nourrir, maintenir en éveil et faire mûrir.
Cela est valable aussi pour les enfants, qui ne sont que des adultes en devenir. Ils ont besoin de nourriture spirituelle, d'être en éveil et d'acquérir de la maturité pour avoir un développement sain.
La nourriture spirituelle n'est autre que la vérité ! Donnez la vérité aux enfants, cherchez la, propagez la ; c'est l'eau fraîche dont nous avons besoin pour notre épanouissement intérieur. Cette recherche vous amènera petit à petit à reconnaître que nous avons effectivement une vie spirituelle et qu'il serait criminel de l'étouffer.
Etre en éveil équivaut à faire fonctionner son intuition. Nous devrions réapprendre à lui faire confiance et à agir d'après elle. Attention à ne pas la confondre avec le sentiment qui lui peut nous jouer bien des mauvais tours ! D'où le dicton : "La première impression est toujours la meilleure".
Quant à mûrir, nous le faisons par les expériences vécues ! Il n'y a pas d'autres moyens. Ni les études, ni les choses apprises ne nous permettent réellement de mûrir mais bien les expériences personnelles vécues pleinement. C'est pourquoi ne réfrénez pas systématiquement les expériences que souhaitent faire les enfants, ils en ont besoin pour comprendre et par conséquent gagner en maturité.
Autant je vous parlais dans mon précédent article de l'importance d'une alimentation de haute qualité, notamment biologique, autant je vous parlerais cette fois-ci de l'importance de regarder son budget avant de réaliser des achats.
Qu'il s'agisse d'habits, de jouets, livres, d'accessoires, de linge de maison ou de toilette, je vous invite vivement à vous tourner vers l'occasion.
En effet il est tout a fait possible de trouver tout ce que vous cherchez à un prix imbattable et souvent encore en excellent état, sur les brocantes, vide-greniers, magasin de seconde main ou encore plateformes internet (tel que leboncoin pour ne citer que celle-ci).
Vous ferez ainsi beaucoup de bien à votre porte monnaie ainsi qu'une bonne action pour l'environnement.
Sans compter que les enfants grandissent très vite et que les habits chez les bébés notamment n'ont généralement pas le temps de s'user.
Voilà tout est dit, j'espère que cela vous séduira et que vous y penserez plus à l'avenir (sauf si vous ne le faites déjà 😉 ).
Si je vous parlais de l'allaitement que j'estime indispensable pour le développement physique mais aussi psychique de votre bébé, c'est maintenant de l'alimentation dont je souhaite vous parler.
En effet l'alimentation est à la base de la survie humaine. Sans elle, rien !
Donc il me semble important d'attirer une attention toute particulière sur celle-ci notamment pour le jeune enfant.
Que ce soit pour l'incorporation des premières céréales aux biberons, le choix des premiers fruits et légumes ou autres aliment, je ne peux que vous conseiller de choisir le meilleur !
Aujourd'hui, il faut bien le reconnaitre, c'est encore l'alimentation biologique qui est la meilleure pour votre enfant (et vous aussi par la même occasion). Pourquoi dénier ce qui est fondamental pour des raisons x ou y sachant que bébé est certainement ce qu'il y a de plus précieux à vos yeux. Je ne peux que souhaiter et recommander à tout le monde de nourrir son enfant dès le plus jeune âge avec de produits de haute qualité. Voir ici pour des produits alimentaires pour bébé de haute qualité.
Cela ne veut pas forcément dire dépenser des sommes astronomiques ni manger exclusivement bio mais y attacher l'importance que ça a. Utiliser des produits de qualité pour la base de son alimentation est le premier pas vers une excellente santé.
S'il y a bien un conseil que je souhaite donner aux jeunes et futures maman, c'est bien celui d'allaiter leur enfant !
Outre la joie que cela procure de voir son enfant passer un moment de bonheur, c'est également excellent pour lui.
En effet le lait maternel contient tout ce dont le bébé à besoin. Nombreux sont les avantages que l'on peut lire sur l'allaitement maternel et les organismes qui le recommandent.
A noter que bébé peut tout à fait recevoir le lait de sa mère dans son biberon !
Faites attention cependant si votre lait à un problème ou que vous prenez des médicaments. Dans ce cas optez éventuellement pour du lait de chèvre bio en poudre spécial nourrisson. Voir ici pour du lait de chèvre en poudre bio pour bébé.
Après avoir vu de nombreux problèmes chez les enfants dont les mère ne souhaitaient pas allaiter, souvent par confort pour elles-mêmes, je ne peux que recommander ce qui est au départ tout naturel.